vendredi, mars 11, 2005

Ni putes ni rien !





En alemagne, des mesures misent en place pour contraindre les paresseux à travailler, aboutissent à des résultats étonnants.

Si vous n'acceptez pas de vous prostituer, nous supprimerons vos allocations

par Clare Chapman le 23/02/2005

Une serveuse de 25 ans qui avait refusé un emploi qui consistait à fournir des "services sexuels" dans un bordel de Berlin pourrait se voir refuser le versement de ses allocations chômage en application de lois votées cette année.

La prostitution a été légalisée en Allemagne il y a un peu plus de deux ans, et les propriétaires de bordels – qui doivent payer des impôts et des assurances maladies à leurs employées – ont été autorisés à consulter les bases de données officielles de demandeurs d'emplois.

La serveuse, une professionnelle des technologies de l'information sans emploi, avait mentionné qu'elle était prête à travailler dans un bar de nuit et qu'elle avait déjà travaillé dans un café.

Elle a reçu une lettre de l'agence pour l'emploi lui disant qu'un employeur potentiel était intéressé par son "profil" et qu'elle devrait le contacter. Ce n'est que lorsque cette femme – dont l'identité n'a pas été révélée pour des raisons légales – a appelé l'employeur en question qu'elle a réalisé qu'elle avait un directeur de bordel au bout du fil.