mardi, mai 10, 2005

Pinault et sa collec ! Maintenant il boude.



Levé depuis très tôt ce matin j'ai du subir à chaque bulletin d'infos les atermoiements des journalistes sur le nouveau caprice du super menuisier breton. Je sais pas vraiment pourquoi encore, mais manifestement il est pas très content de la manière dont on traite en France son super projet de musée sur l'île Billancourt qui devait abriter sa collec perso d'art contemporain. Là je parle d'un sujet que je ne connais pas vraiment (cé pas grav toute la presse fait ça). Et pas la peine de compter sur les infos. Mais j'ai quand même un truc à dire. D’abord :

"On s'en tape !"

Déjà.

Ensuite, Monseigneur pinôt découragé par l'incompétence de l'administration française prend la décision d'exporter ses "oeuvres" payées, entre autres, grâce au économies faites en évitant de payer son isf, vers Venise. C'est d’ailleurs marrant d'aller se plaindre après. Tu payes pas tes impôts et après tu gueules que ça marche pas. Faut voir que la fortune Pinôt c'est un peut la nôtre. Si vous connaissez pas l'histoire procurez-vous la vidéo du docu "l'affaire du Lyonnais", à la biblio du 12 éme. Donc Pinôt se casse. Mais franchement qu'il se casse. Rien à foutre de sa collec. De toute façon, ce musée à la gloire du magicien de la déclaration d'impôt franchement ça m'énervait. Pas vous ?

Ca faisait genre "Oui môa, dans mon infinie bonté, je lègue mes oeuvres d'art au public car l'émancipation du petit peuple, de la nation française, c'est mon truc quoi, tu vois ?! J'ai ça dans la peau quoi, quand j'ai un truc, j'le partage c'est plus fort que moi. Mon grand truc c'est la générosité. Tiens viens dans mes magasins en ce moment y a des soldes, j'te jure c'est du 50% ..."

Ca n'a rien à voir avec le fait qu'un énorme bâtiment qui porterait son nom jusqu'à vachement longtemps après sa mort flatterait son ego.

Non.

François n'est pas comme ça.

François est un homme simple.
Riche,...
mais simple.
Humble comme un os à moelle avec du sel de Guérande et une tranche de pain gris.
Nature quoi ! Un breton j'vous dis !
Chez lui tu mets pas les patins ! T'es crottés, tu salis ! Ca se passe comme ça !
Il te reçoit en marcel et te tend la canette que t'es pas encore assit.

Non franchement mais p.... de m..... que j'suis content d'avoir un blog rien que pour me défouler. J'suis sur que vous m'enviez.

Mais le meilleur dans tout ça, c'est la radio. La télé plus tard aussi sans doute. Aucun recul sur l'info. C'est le scandale, pinôt se barre avec son stock d'invendables, au secours la france fout le camp. On décourage le mécénat. gna gna gna .

Et puis c'est tout. On ne connaît pour l'instant rien des véritables raisons qui ont poussé le pédégé breizou à revenir sur sa décision. Déja, ce projet était controversé. Cela aurait pu être utile de le rappeler. Enfin, on peut facilement imaginer que sur un tel projet différent paramètres rentrent en ligne de compte. Prendre pour argent comptant les jérémiades du collectionneur multimilliardaire aux sujets des élus et de l'Etat français me paraît un peut léger et pour ainsi dire de parti pris.

Le gagnant toutes catégories à ce niveau là, c'est bien entendu Alexandre patapouf Adler.
Sans rire, il nous pond ce matin sur France-cu un raisonnement très court (pour une fois) par la longueur textuelle et le niveau intellectuel. Je vous résume en gros : On a fâché monsieur Pinôt, cé pas bien, et cé la faute des partisans du "Non".

Je vous jure c'est vrai. C'est plus de la lèche ça c'est de l'auto immolation sacrificielle.
Si c'est vraiment la faute du "Non" alors je suis bien content. Ce non aurait des vertus insoupçonnées. Mais faudrait quand même pas tirer trop sur la ficelle.

J'apprécie également la manière dont Alexandre Adler fait preuve de franchouillardise lorsqu'il pleure sur les oeuvres d'arts Pinôt en route pour Venise. Parce qu'après tout, Venise c'est l'Europe. De quoi ce plaint-il ? Elles sont tout aussi bien là-bas. Il n'est plus à une contradiction près le ouiouiste.

Je vous propose d'écouter la chronique de patapouf, le son est pourri mais par pitié pour son solex Alexandre ne se déplace que très rarement au studio pour faire sa chronique. Il préfère se la jouer grand reporter au téléphone en direct du théâtre des opérations, c'est à dire le troquet du coin, un oeuf dure dans une main et une grille de quinté dans l'autre. Après, l'auditeur, s’il entend pas bien, tant pis pour lui, il a déjà l'immense honneur de pouvoir tremper son cerveau tous les matins dans le jus adlerien et de nourrir ainsi ses neurones de réflexions 100% matières grasses. On l'entend également s'excuser d'avoir été un peut long la veille, faut dire qu'à chaque fois qu'un partisan du "non" s'exprime, il lui grille du temps de parole. Pas con le gars Adler, c'est toujours ça de pris !

Ne change rien Alex. Je t'aime.



d'autres aventures d'Alexandre sur ce blog




...