Le "non" fait la geule.
Le rouleau compresseur médiatique finit par porter ses fruits. Difficile de lutter contre. Quand j'ai vu Jacques Delors, Simone Veil, Raymond Barre et tous les autres vieux de la veille déclarés "personnalité hautement respectable d'utilité publique" j'ai commencé à me dire que ça allait mal tourner. Régis Debray l'avait d’ailleurs prévu en déclarant dès les premiers sondages favorables au non :"Ils vont mettre tous les Ségalas au travail et retourner l'opinion sans problèmes" (je cite de mémoire).
On nous refait le coup de Mastrich ! Le déséquilibre médiatique en terme de temps de parole flagrant n'étonne personne. C'est "normal". J'ai entendu des journalistes dire que lors du début de la guerre en Irak personne ne se scandalisait que tous les éditorialistes soient du côté de la position gouvernementale.
Comme arguments bidons on fait pas mieux. On nous demandait pas de voter par référendum à l'époque ! Que les professionnels de l'information ne soit pas conscient du rôle qu'ils jouent dans une démocratie lors d'élections me fascine. C'est comme si lors des dernières élections présidentielles toute la presse avait pris position pour Jospin ou Chirac !
Je vais beaucoup moins rigoler, dommage.
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