jeudi, août 18, 2005

L'éoliens c'est du vent.

Je crois qu'on va continuer à bien se marrer dans les semaines à venir.

A près de 70 $ le baril les agriculteurs, les pêcheurs et les camionneurs commencent déjà à faire la gueule. Les camionneurs avec des arguments que, franchement, j'ai du mal à comprendre. Faire baisser les taxes sur les carburants pour qu'ils puissent maintenir leurs prix aux donneurs d'ordres c'est un peu fumeux non ?

Ils n'ont qu'à tous augmenter leurs prix en même temps. Ensuite, la grande distribution, grosse consommatrice de transport, se chargera de répercuter la hausse sur ses produits, que le consommateur décidera ou non d'acheter en fonction de l'augmentation du prix.

Ah oui mais là y a le Polonais ! Qui n'est pas seulement plombier mais aussi parfois chauffeur poids-lourd ? Et donc concurrence de l'étranger moins cher parce que niveau de vie plus faible. Mais les Polonais ils n'ont pas de pétrole non plus et l'achètent donc comme nous méchamment cher en ce moment. Et probablement qu'ils gueulent aussi contre leur gouvernement pour qu'il baisse les taxes. En tout cas leur prix de transport va aussi augmenter.

Donc je comprends pas.

A moins que ce ne soit le métier de chauffeur livreur qui est sur le point de disparaître. Carburant trop cher = coût de reviens du produit livré important = prix du produit vendu après livraison pas cool = prix de vente pas cool du tout = consommateur pas content du tout préfère faire autre chose avec sa tune !

Donc voilà, on va subventionner avec de l'argent public(baisse des taxes ou baisse d'impôts = dépenses publique), le notre donc, (notre pognon bordel!), la protection de cette fantastique espèce en voie de disparition le "camionarus quatreroumotricus" !

Le même qui défonce les routes qu'on répare déjà avec l'argent public. Ces mêmes routes dont la largeur est déjà fixée par la taille des gros cul. Les mêmes qui provoquent 20% des accidents de la routes ! Et je parle pas des méfaits de la pollutions !

En bref, si on compte tout ce que ça nous coûte, le transport routier, au niveau de la comptabilité nationale, est encore plus déficitaire que le train. C'est rigolo ça non ?

Donc tout se tient. D'un côté on subventionne, de l'autre on taxe. Pourquoi qu'ils gueulent ?

Il va bien falloir se rendre compte que, face à l'augmentation du prix de l'énergie, il n'y a qu'un seul comportement à avoir, c'est la réduction de notre consommation. Et pas qu'un peu.

Pour le moment on en parle pas beaucoup. On préfère rapporter l'idée géniale de madame Royale qui suggère de baisser les taxes sur les biocarburants. La voilà la solution remplacer le pétrole par une énergie tout aussi vouée à l'échec. Pour fournir la quantité suffisante de céréales nécessaire à la fabrication des biocarburants, dans l'optique ou ceux ci remplaceraient complètement le pétrole, l'intégralité des surfaces cultivables française ne suffirai pas.
Ségolène a réussi à faire parler d'elle en plein mois d'août, elle est contente.

Et nous voilà donc tous plongé dans le fabuleux débat des énergies alternatives !

L'alternance.

Comme en politique, aux niveaux des énergies l'alternance c'est bien. Vous avez eu chirac, vous aurez Sarko ! Vous avez eu le pétrole, vous aurez le bio carburant ou l'hydrogène, ou le solaire, ou le charbon... enfin on verra bien le moment venu keskémieux.

L'ambition là c'est : keep-cool, tout va bien se passer, on va atterrir en douceur et se gargariser sur tous les progrès techniques dont l'homme sera capable dans l'avenir pour résoudre nos problèmes un peu emmerdant de société moderne qui peux plus se passer de tas de machines bien utiles pour notre petit confort, et parfois accessoirement pour notre survie !

Et le champion du monde toute catégorie en ce moment c'est l'éolien. D'abord parce que c'est beau, et ensuite parce que c'est vraiment joli dans la lande le soir quand le vent fait danser les genêts jaunes sur la côte battue par les vents. Non c'est vrai. C'est majestueux, super propre, ça tourne tranquille, ça fait pof,pof,pof, super lentement et tout. Quand on en croise à la campagne, on se croirai dans ces films de science-fiction des années 70 où des éléments de décors un peu futuriste étaient rajouté en "mat painting" (1) dans le paysage, pour créer l'ambiance.

Mais une fois de plus c'est pour nous occuper un peut, chasser l'angoisse, et éventuellement faire un peu de pognon en attendant de se poser les vrais questions genre "Pour sortir ce soir, ma peau de chèvre ou ma moumoute en poil de téquel ?"

texte en format word "silence on tourne". Un point de vue qui manque pas d'air !.

(1) procédé de peinture sur verre qui, surexposé à l’image filmée, donne la sensation de relief