"la souveraineté négative attaque la ville ! " Le retour
J'avais déjà entendu parler de Pierre Rosanvallon et pas en bien il me semblait. J'ai saisit l'occasion d'un interview dans télérama pour me faire une idée perso sur le gaillard.
Je te le confirme tout de suite il est vraiment très con.
Je préfère que les choses soit clair dès le départ. Ce qui n'est hélas pas la manière de faire de ce genre d'individu qui vont mettre une heure pour t'expliquer que t'es un gros naze et même qu'à la fin t'en sera pas vraiment sur parce qu'il utilisera des mots et expressions inconnu sur cette planète.
Alors attend j'ai relu quand même. Je me suis dit vaut mieux pas que je rate les doubles sens, le second degré du truc , la ligne entre les lignes, le subliminal caché derrière le sibyllin du propos. Dès fois que ça serait intelligent.
Mais non pas de danger c'est très con.
Télerama titre : "la critique et la contestation citoyennes ont-elles viré à la défiance systématique". On voit tout de suite de quoi ça va parler.
Comment avoir l'air d'un intellectuel, je dirais, intelligent, à l'écart du monde politique, de tout ces gens qui s'agitent, qui gueulent, vainement, "systématiquement", en se donnant la posture de celui qui regarde de loin, qui analyse, de façon tout à fait neutre bien sur, sans avoir l'air d'être un gros blaireau conservateur, de manière à avoir une tribune dans Télérama et pas un quart de page dans le Parisien. Autrement dit comment dire la même chose que Pierre Lelouch ou Jean-François Coppé sans avoir l'air aussi con.
Le gars Rosanvalon (il est terrible ce nom tu connais des gens qui s'appel comme ça toi ? Ca doit être un pseudo.) est un spécialiste des concepts. Ca donne un côté très scientifique un peu thèse de socio au truc. Par exemple le titre de son bouquin qui lui vaut l'interview dans télérama c'est " La contre-démocratie. La politique à l'âge de la défiance."
Alors tu vois moi le terme "contre démocratie" je l'ai pris comme un clin d'oeil au concept de contre révolution apparu après 1789. Ca englobe en fait selon lui tout les gens qui manifestent leur mécontentement, principalement dans la rue donc, sans attendre tranquillement les élections pour exprimer ce qu'ils pensent.
Voici comment il explique cela.
"Contre démocratie non pas parce qu'elle s'opposerait à la démocratie, mais parce qu'elle est la démocratie non institutionnalisée, réactive, expression directe des attentes et des déceptions de la société. Mon livre propose un analyse systématique des multiples faces de cet univers(!), tant historiquement que dans les différentes démocraties"
T'as compris ? En fait il va nous parler de tout ces gauchistes qui conteste les décisions du pouvoir politique comme si ils avaient une sorte de crise d'épilepsie, comme ça, de temps en temps, sans avoir véritablement de raisons de le faire. Et en plus en les traitant quasi ouvertement de facho comme toujours mais de manière beaucoup plus hypocrite. "La contre-démocratie". Franchement ça fait anti-démocratique quand même non ? Faut pas me la faire à moi. Il peux raconter ce qu'il veux l'intello de mes deux.
Il en a une autre aussi qu'est bonne c'est le concept de "démocratie impolitique". Télérama nous traduit ça : "...il fut un temps où la vigilance des citoyens était constructive, collective et politique, c'est à dire soucieuse du bien commun : elle est devenue destructive, catégorielle et de plus en plus déconnectée du politique. "
Et paf dans ta gueule ! Ca c'est le principe du " c'était mieux avant, maintenant c'est n'importe quoi" propre à cette génération qui, sous prétexte qu'ils ont fait mai 68, qu'était vachement bien, et qu'ils sont devenu les nouveaux bourgeois, ne savent plus quoi inventer pour décrédibiliser systématiquement tout mouvement revendicatif. Et puis tout ça c'est balancé comme ça sans apporter la moindre preuve, le moindre exemple. En tout cas j'ai cherché. En quoi c'est destructif, catégoriel et déconnecté du politique ? Prrrrout on saura pas. Pour êtres déconnecté du politique quand même faut le faire.
D'ailleurs quand j'y pense je me dit que ça n'a aucun sens. Télérama va me dire ce qui est politique et ce qui ne l'est pas. Génial ! En fait ce qui est énervant c'est la manière d'arriver avec un point de vue qui d'emblée ne se discute pas. C'est présenter ça comme un truc qui fait consensus. C'est un fait acquis. On ne décrit pas le phénomène on demande immédiatement a Pierrot Roseau-dans-la-vallé de nous éclairer sur le sujet.
(C'est rigolo, au moment même ou j'écris ces lignes, le Pierrot en question est sur France culture, je vais faire une pause)
"... le jugement, l'esprit critique ont tourné à la suspicion permanente, à ce que j'appelle la "souveraineté négative"...." (tiens c'est là que je me suis dit "putain il est vraiment con ! ".) La souveraineté négative ! T'as vu comment qu'il se la pète. Bientôt il va nous dire comme Donnald Sutherland assit sur son char dans ce film de guerre super drôle "Tu émets des onde négative. T'es pas cool."
"Aujourd'hui la critique ne construit plus rien. Elle se réduit grosso modo à une manifestation de mécontentement et n'inclut pas de tâches à accomplir." Ah la critique constructive ! C'était le bon temps ! C'est vrai tu te souviens. Les gens était plus intelligents que maintenant. Tu discutais politique avec ton voisin de palier, il en sortait toujours une analyse construite avec une intro un développement et une conclusion. On ne se quittait pas sans avoir reformulées ces idées neuves en propositions que nous allions fièrement soumettre à notre député dans une démarche constructive "avec" tâches à accomplir.
Tu sais quoi ? J'ai l'impression que notre ami Pierrot essaye de nous fourguer toutes les nazeries habituelles du beauf de base qui te sort toujours des trucs du genre "Les goûts et les couleurs gna, gna , gna ..." quand il est à court d'argument. Moi je sais pas pourquoi mais quand je parle d'un sujet qui me tient à coeur sur lequel je vais un peu me passionner il y en a toujours un pour dire "Ouais mais tu critique toujours tout !" Ca te le fait pas à toi ? Je suis sur que si. Tu connais ce genre de personne. Les ditpasquec'estpasbienditquet'aimepas ! GGRRR ça m'énerve !
Et bien dans cette catégorie là t'as aussi les tuproposesrienàlaplace. Le Rose-Enpleinvent il est comme ça. Il fait parti de cette secte mystérieuse qui se croient toujours malin de te dire c'est critiquer pour critiquer mais t'as rien à proposer. Ces guaguas là sont dans une posture d'esprit complètement fataliste qui leur permettent de se satisfaire de tout un tas de trucs un peu gênants qui ne les touches pas personnellement mais qui pourrait avoir une fâcheuse tendance à remuer leur mauvaise conscience si ils n'adoptaient pas l'idée que l'on ne peut rien n'y faire.
Je sais de quoi je parle j'étais comme ça aussi dans le temps.
On en arrive à des aberrations où l'on nous disait par exemple lors de la dernière campagne sur le référendum que les opposants ne proposait rien alors que sur le net on trouvait des tonnes d'écrits sur le sujet. Avec des propositions à chier partout.
Rosenval machin va plus loin. "Elle (la critique) ne désigne plus une ambition, mais une déception- une déception qui se transforme de plus en plus souvent en démission, en dérision."
Bon d'abord qu'est qu'il a contre la dérision ce con. Si on peux plus rigoler !! Et ensuite donc on est tous , nous, les revendicatifs vindicatifs, qu'une bande d'aigri . Si j'ai bien compris. Un peux couille molle en plus j'ai l'impression hein ? C'est dit gentillement mais je crois que c'est bien ça.
Et alors une fois des plus des exemples, une démonstration quelconque ... Va falloir ce contenter d'affirmations qui tombent sous le sens. Après tout c'est vrai il est tellement intelligent ce "directeur d'étude à l'école des hautes études en sciences sociales". C'est comme chez le médecin. T'écoutes ce qu'il dit, tu vas pas lui apprendre son métier. Manquerait plus qu'il le prenne mal et qu'il te propose un toucher rectal que t'oseras pas refuser.
Je poursuis l'interview. "Enfin cette mutation de la défiance en suspicion permanente rend centrale la question du populisme(Ah ça fait longtemps qu'on l'avait pas entendue celle là...)
le populisme c'est le masque caricatural, odieux, de ces activités de vigilance, de contrôle et de jugement qu'exerce la défiance. C'est le retournement contre elle même et la stérilisation de toute l'activité contre démocratique. Et c'est pour cette raison une pathologie clef de nos sociétés actuelles."
Que tout cela est bien dit. Tu relis le truc trois fois t'as du mal à piger. Qu'est ce qui veut dire en fait ? Qu'à la base, les mouvements sociaux, sont le fait d'abrutis qui comprennent rien à rien, un peu facho ou "populiste". C'est le mot qu'on emploi par peur d'employer l'autre. Et comme ça on serait suspicieux. C'est vrai que c'est pas bien ça. On a pas confiance. Sans raison. Alors que les gens qui prennent les décisions qui vont influencer grave notre vie sont si gentil, si altruiste, n'ayant à l'esprit que l'intérêt général. Il nous refait un peu le coup de la théorie du complot.
La pathologie de nos sociétés actuelles c'est bien le peuple. Il empêche tout les trucs biens qui pourrait êtres fait pour de mauvaises raisons. Et ça c'est anti démocratique. Soat. Par contre les pouvoirs financiers, leurs différents lobbies, qui ne défendent "que" des intérêts catégoriels, investissent des sommes considérables pour influer sur les lois et les règles qui viendront influer sur nos vies, de manière encore moins démocratique, ça, ça l'inquiète pas. C'est drôle non ? Mais là je fais pas de la sociologie. Probablement de la démagogie.
Le côté permanent de la suspicion semble être vraiment impardonnable. Ce n'est évidemment pas les gouvernants qui prennent des décisions "systématiquement" décalées avec les aspirations de la majorité des gens. Non, non. C'est les gens qui manifestent "en permanence", dans le sens de "trop souvent", leur mécontentement. Il faudrait demander à notre sociologue quel serai selon lui un niveau correct de critique. Allez ! Combien de fois qu'on pourrait critiquer les projets des gouvernants, leur lois, etc. Non c'est vrai il doit exister un niveau optimal puisque lui il nous dit que c'est systématique et ça a vraiment l'air de l'emmerder. Il admet qu'on peux critiquer et que même c'est bien . Mais pas trop. Et il a écrit un livre là-dessus. Pour qu'on sache que c'est pas bien.
Une fois de plus on attendra vainement de savoir de quoi il parle exactement. Du mouvement anti constitution européenne, des anti CPE, des défenseurs des sans papiers, de l'association de protection des nénuphars du marais Poitevins ... Tu peux mettre tout ce que tu veux en fait. D'ailleurs pour le journaliste de télérama ça semble évident puisque la question suivante est : Comment expliquez vous cette mutation ? Là réponse est très simple c'est " le manque de politique, l'absence de vision générale, d'inscription des débats dans une perspective qui fasse sens". Carrément. Ca me viendrait pas à l'idée de dire à un mec que ce qu'il dit n'est pas politique. Qu'est ce qu'il veut nous dire en fait. Une vision générale de quoi ? Pour le Pierrot Rosé-du-valon c'est carrément l'ensemble du truc qu'est nul. Ca n'a même pas de "sens". Il n'y a pas à discuter tel ou tel point, c'est d'emblée taxé de nullité car ça n'obtient pas le label rouge "Critique à caractère politique".
Quand on lui demande ensuite d'expliquer les raisons de cet état de fait il s'en sort de nouveaux grâce à deux ou trois défonçages de porte ouverte que sont : la fin de la confiance dans le progrès technique (bravo c'est original) l'imprévisibilité de l'économie d'aujourd'hui, (ah fallait y penser à celle là) la fin des idéologies (tarte à la crème philosophique apparue dans les années 80 que plus personne n'oserait soutenir aujourd'hui). Du coup les gens sont flippé tu comprends ? Ils ont peur parce que l'univers dans lequel il vivent n'est pas "rassurant" en quelques sorte. Tu vois c'est psychologique. C'est des psychoses. Nous sommes tous des Norman Bates. Des gros flippés d' ta race ! Pour le référendum Européen c'était pareil souviens toi. On avait tous , nous les noniste, peur de l'europe. De nos voisins européen, de l'économie de marché etc... Et eux ils avaient juste peur qu'on vote non. Et comme on a plus d'idéologie pour se soutenir le moral, comme une tétine qu'on sucerai toute la journée et bin on est paumé et on s'énerve tout le temps, voilà. C'est dramatique.
T'as remarqué ? A aucun moment il ne parle des conditions de vie des gens, de leur pouvoir d'achats, du chômage etc... Le côté social est complètement occulté. C'est que dans la tête que ça se passe. Le gars il est pas sociologue mais psychologue.
L'aspect des médias est également abordé. D'un côté les médias traditionnels qui se retrouvent absout par st Pierre de la Rose-en-vrac de leur pêché de peopolisation de la politique du fait qu'ils ne seraient que le reflet plutôt que les coupables de cette situation. Autre manière de dire que la télé et les journaux sont nuls parce que ceux qui la regardent sont nuls. Et puis il y a France -Culture ou on peux encore entendre des trucs intelligents donc ça va (je te jure c'est vraiment ce qu'il dit). Faut dire que pour vendre sa nullité de bouquin il en a besoin des médias. Qu'il écarte ce sujet d'un revers de la main me semble très significatif.
Par contre, tu t'en doutes, internet est accusé de tout les maux. D'être une sorte de trop plein d'"opinion individuels" qui circulent dans tous les sens et qui sont mal "cristallisés". Faut que je le cite là parce que ça vaut vraiment sont poids de cacahuètes :
" Internet est plus qu'un média. C'est la manifestation la plus adéquate,(...) de ce qu'est vraiment l'opinion : non pas l'expression coordonnée, unifiée du sentiment collectif, mais bien une expression chaotique et disséminée qui fonctionne par imitation et propagation. Bref, internet nous rappelle que l'opinion est un souverain impérieux, ingouvernable et même indéfinissable (même carrément gluant avec de la bave sur les côté et du caca au milieu...) alors qu'on l'avait pris un peu vite, à l'ère des grands médias télévisuels, pour une forme d'expression cohérente et unifié. (On croyait que les gens pensaient tous pareils. Ben non, c'est con, parce que du coup on est complètement incohérents). Cette dissémination pose un problème fondamental : car la démocratie n'est pas l'expression démultiplié des opinions individuelles, ni même la circulation de ces opinions, c'est la construction d'un monde commun. (La c'est vraiment pour faire une phrase qu'a de la gueule, un truc qui fait vachement "pensé". Je serai incapable d'en écrire une pareil, c'est beau, ça sonne, ça ne veut rien dire où on contraire un peu tout ce que tu veux lui faire dire, mais à la fin t'as presque la larme à l'oeil.) Or, pour construire un forum civique la circulation ne suffit pas, il faut de la cristallisation.
Voilà, moi, en tant que blogger un peu exité je suis mal "cristallisé". Je ne suis qu'un populiste apolitique, mal rasé et négatif. Je ne sais pas comment je dois le prendre. Est ce que c'est grave ? Y a un vaccin ? Et bien oui peut être.
Il nous explique que grace, entre autre, a son " Forum de la nouvelle critique sociale" de Grenoble ça va aller beaucoup mieux. Car il va nous permettre de créer "une confrontation et une construction de cohérence qui fasse sens." Heureusement qu'il est là pour nous apprendre comment penser. C'est vrai. Non mais c'est vachement sympa de sa part. On lui a rien demandé et lui gentillement se propose de nous éclairer la voie. C'est génial. Même si on n'en veut pas d'ailleurs de son forum à la con comme nous l'apprend ce site.
Tu vois le peuple c'est ça, un tas de mecs super excités qui s'énerve tout le temps pour un rien. C'est une pathologie grave provoqué par une maladie de la tête qu'il faut soigner en mettant un peut d'ordre dans la tête des gens. Quand les gens ils auront la tête plus en ordre, les trucs qu'ils vont penser auront tout de suite plus de sens. Et ils arrêteront de gueuler parce que franchement y a pas de raison.
Un livre qu'il faut lire absolument selon Ali Badou de France-Culture. J'ai écouté l'émission. Imagine Rosenval, Slama(le gruau), Duhamel (olivier), Adler (le gros) et Pastré (l'économiste directeur de banque) dans la même émission qui débattent. Il n'y a pas un pour rattraper l'autre. On dirait qu'il font un concours entre eux pour savoir qui fera fuir le plus d'auditeurs. Le président de la "république des idées", nom de son asso de mecs qui pensent, (t'imagines il a trouvé le truc pour se faire appeler président de la république ! ) raconte à peu près les mêmes conneries avec des petites variantes. Avec des formules du genre "Il y a une préférence pour la négativité dans nos société". Charabia pseudo intello d'une nullité absolue qui n'apporte aucune idée nouvelle et ne sort pas de la critique conservatrice classique. "Les mécontents ont remplacé les rebelles". La différence entre un mécontent et un rebelle ? C'est que le mécontent est " négatif". C'est génial ça non ? Je te rappel que le mec il est historien et intellectuel. J'aurai du faire intellectuel.
Cette vieille baderne prétentieuse est bien le fruit de cette époque un peu ringarde dans laquelle nous vivons, avec ces pantacours ridicules que les gens portent persuadés que leur mollets poilus ont un quelconque intérêt et ce AR and BI débile qu'on entend partout, qui ressemble à rien. Les médias trouveront toujours un "intello" qui traîne pour nous servir leur soupe de pensés résignationiste (tiens moi aussi je sais faire des concepts, non mais !).
...
17 Comments:
Terrible !! Quel talent ! Il est habillé pour l'éternité, monsieur Rosanvallon. Excellente aussi la description de l'émission du matin de FC. Comment croire que des gens écoutent ça sérieusement ??
J'ai copié/collé le texte pour le relire de temps en temps. Et merci pour le lien sur le chambard au forum de Grenoble.
La malhonnêté intellectuelle de Rosanvallon est d'autant plus remarquable qu'au vu de sa formation, ses titres et son cursus, il ne peut en aucun cas ignorer cet argument philosophique qui explique qu'on ne peut jamais s'assurer du fait que quelque chose n'existe pas.
Ici aussi, rien de nouveau sous le soleil.
El Ryu dans mes bras !
quel beau développement sur un sordide personnage que j'avions moi-même traité dans mes chroniques
http://constantin.tchatcheblog.com/?p=13
C'est vrai qu'il est l'incarnation même de cette "gauche" faux cul.
Ne perdons pas courage !
Mais le gars, là, santovallon-sur-gonesses, il critique, non ? Il critique les gens qui critiquent, parce qu'ils sont incohérents, négatifs, apolitiques, ont un penchant pour le désordre, l'opposition systématique et les drogues psychotropes (ce qui explique leur incohérence).
Mais alors quoi ? Si Santovallon-en-Isère critique, lui-même n'est pas à l'abri d'un certain négativisme, voire d'une systématique incohérence, car c'est pas bien, ça, de critiquer. Pas bien du tout. Faut dire oui-oui, hocher la tête et prendre tes petites pilules.
Fais gaffe, Sanavallon. Tu n'es pas bien loin de la critique radicale, et c'est l'internement politique qui t'attend.
Rosenvallon, typique de "l'intellectuel" guimauve. Ça ressemble furieusement à une copie de sciences po: thèse, anti-thèse, synthèse. Critiquer c'est bien, mais critiquer ça peut être pas bien, au final on peut critiquer mais pas trop.
Pour s'en rendre compte, de cette pensée "sciences po" qui irrigue pas mal de nos "élites" et "penseurs", voir ce blog d'un étudiant de sciences po (qui aime Rosenvallon), hallucinant de connerie et de prétention: http://diego.melchior.over-blog.com/
Superbe article, belle démonstration.
Au fait le film (excellent aussi) avec Donald Sutherland (et Clint Eastwood) c’est « De l’or pour les braves ».
trés beau concept, le résignationisme, si , si...
sinon, gros bravo
salut mec !
Juste pour te dire que si ce gros con en a sorti une aussi énorme, c'est sûrement dû aux insultes qu'a essuyé M Michel Destot lors de l'ouverture d'un colloque sur la "critique sociale", phare de l'avant-garde révolutionnaire qui s'est tenu à Grenoble en mai 2006...
M le Gros con (même si il-le-s étaient plein-e-s, j'adore) en chef y était invité avec plein d'autres lumières pour venir disserter sur la critique sociale qui s'enthousiamse du capitalisme, du progrès et de la bonne gouvernance (paske la mauvaise, ça va, on connaît...).
Y a des gens, comme ça, qui sont deséspéré-e-s malgré toute leur bonnes volonté et réputation, de rester (voire, demeurer...) imcompris-es du commun des mùortel-le-s...
Un tel fossé les sépare de la vie de tous les jours qu'il leur faut encore plus s'isoler pour se convaincre qu'il-le-s ont, désespérement en contre tou-te-s, raison, ce qui en contrepartie, ne provoque chez nos contemporain-e-s, une moue hautement dubitative et une réaction légitime puisk'elle consistera à se retourner vers les vrai-e-s concurrent-e-s de ces amuseur-euse-s : les stars de la télévision.
Allez, Rosanvallon, encore un petit effort, et tu pourras reprendre du service en animant la Classe de Fabrice, en attendant Toni Negri dans le rôle de Bézu...
Sans rancune...
elmer
Bravo, bel exercice de style !
Mais je n'ai pas bien compris quel devrait être d'après toi le canal d'expression des propositions "du peuple", si les forums à la Rosenvallon c'est de la connerie : les partis politiques ? D'autres forums organisés par des gens qui ne soient pas de la nomenklatura ?
La mode est une forme de ridicule tellement lassante qu'il faut en changer tous les 6 mois, a presque dit Wilde... Bon, lui, il parlait de laideur, mais les pantacourts c'est surtout ridicule, hihihi.
T'es très fort, El Ryu. C'est trooop bon de voir comment que tu te laisses pas embobiner par les grands discours.
Plusieurs réflexions très pertinentes dans ta critique, mais je suis vraiment fan de celle sur les guaguas fatalistes qui se donnent bonne conscience avec l'idée que de toute façon, on n'y peut rien...
Je vais te dire un truc Ryu, franchement, quand je lis tes billets, je suis vraiment mort de rire, si si je te jure, tu sais vraiment y faire pour ridiculiser les idées qui ne te plaisent pas : ta prose est incisive, tu as le sens de la répartie, etc. Très bien.
Ceci étant, Rosanvallon est un grand universitaire... et il faut bien le reconnaître à un moment ou à un autre. Tu ne peux pas te contenter de dire que tu n'es pas d'accord sans argumenter. Et en effet ses propos son purement analytiques, c'est son rôle de scruter la société et les idées qui y circulent. Le scientifique a bien une position d'observateur extérieur devant analyser un objet d'étude à l'aide d'un ensemble d'outils -- théories, statistiques, etc. La distanciation par rapport à l'objet d'étude est nécessaire pour le comprendre. Ta critique en début de billet est donc injustifiée : "à l'écart du monde politique, de tout ces gens qui s'agitent, qui gueulent."
Aussi, tu écris "Tu vois le peuple c'est ça, un tas de mecs super excités qui s'énerve tout le temps pour un rien." Si on fait abstraction du PATHOS qui ressort de cette retranscription des propos de Rosanvallon et qui caractérise d'ailleurs la plupart de tes billets, il faut bien avouer que c'est vrai. Est-ce que tu t'es déjà promené dans un Hypermarché le samedi ? Tu sais très bien que les bloggers comme toi ne font pas partie du "peuple" tel que tu le présentes : tu sais réfléchir, tu as des messages à faire passer (même si tu préfère dormir tranquille chez toi). Mais je suis d'accord avec toi pour dire que les gens ne sont que le produit de la société d'hyperconsommation. Reste que le résultat correspond bien à la définition donnée en début de paragraphe...
Un excellent site à visiter pour toi et tes lecteurs : http://www.repid.com/
En réponse à l'anonyme rosanvallonphile précédent, un excellent journal qui vient de publier dans son dernier numéro un article sur la "République des idées" : le Plan B (on peut le trouver en kiosque ou par abonnement).
La "République des idées", ou comment parler pour ne rien dire.
Merci, j'ai vu l'annonce sur Acrimed. Et oui j'aime bien rosanvallon.
Pour la route :
"Les français sont-ils prêts aux sacrifices?"
http://www.lexpansion.com/art/15.0.146226.0.html
"Irremplaçable Amérique"
http://www.lexpansion.com/art/137.0.147120.0.html
Et aussi :
"La République des idées : un atelier intellectuel"
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3232,36-773804,0.html
Sur le site de l'ENS :
http://ses.ens-lsh.fr/actudesco.php?num=27
http://ses.ens-lsh.fr/index.php?arc=ac08
Chez Alternatives économiques :
http://www.alternatives-economiques.fr/repid/index.html
Last but not least : l'analyse du diplo... un peu plus constructif que ce que j'ai pu lire sur ce blog ^o^
http://www.monde-diplomatique.fr/2006/05/BONELLI/13430
Je comprends mieux pourquoi en essayant de m'agresser l'autre fois un mec du Réseau Voltaire m'a dit que ce blog était à l'opposé du mien dans la pensée. Dans ce blog on est plutôt fasciste ou plutôt coalition rouge brune ?
"Alors tu vois moi le terme "contre démocratie" je l'ai pris comme un clin d'oeil au concept de contre révolution apparu après 1789." C'est beau on dirait du de Villiers.
"cette génération qui, sous prétexte qu'ils ont fait mai 68, qu'était vachement bien, et qu'ils sont devenu les nouveaux bourgeois, ne savent plus quoi inventer pour décrédibiliser systématiquement tout mouvement revendicatif." C'est beau on dirait du Sarko.
Diego, vous êtes le champion tous azimuts des clichés. Vous lisez trop les journaux, ça se voit.
J'ai lu jusqu'au bout, et maintenant je sais qui est le plus con. Lamentable!
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