Jean-François Copé, une belle tête de vainqueur !

Je voudrai ici vous faire partager la fascination totale que j'éprouve pour Jean François Copé.
Je pense même créer un fan club, ou lui dédier un Blog. Paraît qu'il en avait un mais les internautes lui pourrissaient la vie par commentaires interposés. Donc c'est fermé.
Mais regardez comme il est beau ! Non c'est vrai. A qui vous fait il penser ? Hein ? Réfléchissez un peu !
Moi j'ai cherché. J'aime bien imaginer les hommes politiques dans une autre profession. Genre Chirac en cafetier, Rafarin en garçon d'ascenseur, Jack lang en égoutier... Ca permet souvent de remettre en perspective leur crédibilité. Un peu comme le comédien qui porte une blouse blanche dans les pubs, pour la caution scientifique. T'enlève la blouse t'y croit plus. Mais là je vois pas ! Voulez qu' j' vous dise ? Ce gars là a la tête de l'emploi ! J'avais pensé à vendeur chez Darty, mais t'imagines trop qu'il trouverait un truc pour prendre la place du directeur du magasin dès son premier jour d'embauche.
Parce que voilà, JF a une sacré bouille de politicard. Profilé pour le succès, taillé dans la mauvaise foi, virtuose du sourire forcé plus vrai que nature, il résiste à tout. Dès que je le vois à la télé ou l'entends à la radio, j'arrête tout.
C'est comme une sorte de poisson poisseux. Tu sais tu mets une heure à enlever l'hameçon tellement il te glisse des mains à force d'être gluant et de frétiller. Lui c'est pareil. Tu peux lui poser n'importe quelle question gênante, genre : Tu pue de la geule, ta femme est moche pourquoi ? Il s'en sort en deux coups de nageoire et noie le poisson.
En effet, c'est un professionnel de la réponse délayée. Mais vachement. Il te fait 5 litres de mayonaise avec un oeuf et un verre d'huile. T'appuie sur un bouton il s'arrête plus. Quand il parle, au bout d'un moment, tu commence à penser à autre chose. Y a comme une sorte d'hypnotise qui agit lentement. Tu pense même pas à dire "Putain qu'il est con ! Qu'il est chiant ! je zappe !" Non non, tu reste là, subjugué. Ces paroles deviennent un bruit de fond. Bien souvent ça n'a aucun sens, ça ne veut rien dire mais même les journalistes qui l'interrogent ne trouvent rien à quoi il pourrait se raccrocher pour pouvoir l'attaquer de nouveaux.
J'ai trouvé ça sur internet, il s'agit de la retranscription des propos de Jean-François lors de l'émission "Riposte" sur France 5 le 23 mars dernier. Il s'exprimait au sujet de l'"affaire Gaymard" dont je ne m'explique pas encore comment il a réussi s 'en se dépatouiller vu qu'il était manifestement aussi coupable que le ministre lui-même. Tant mieux d’ailleurs, ça nous à permis de profiter de la présence du maire de Meaux dans de nombreux débats télévisés et radiophoniques durant la campagne du TCE.
La question de Moati était "Demander des comptes c'est harceler?"
Il faut lire la réponse en tenant compte de la ponctuation. Sans respirer c'est dur.
Copé : « Enfin écoutez en tout cas ce qui est vrai, c’est que je me suis, au bout de la troisième semaine, posé la question de savoir est-ce qu’on était encore dans la transparence, ou est-ce qu’on passait dans l’acharnement ? Y a un moment où chacun doit assumer et moi je dis très clairement comme n’importe quel autre responsable que ce soit, quels que soient ses métiers on assume sa responsabilité, on assume ce que l’on est, ce que l’on fait, c’est bien pour ça que l’on s’engage, et je crois qu’il y a à travers ça un devoir de sincérité, mais la transparence, la limite elle se situe, et il faut qu’on en débatte ensemble, ça n’a rien qui, c’est pas de la collusion, c’est un vrai débat national, parce que c’est ça l’intérêt de la démocratie, c’est d’assumer les choses, c’est d’assumer la transparence, mais d’avoir bien à l’esprit que lorsque l’on franchit la limite, lorsque par exemple on vient toucher à la vie personnelle, avec les conséquences que cela peut avoir par exemple sur les enfants, alors il peut se trouver qu’ici ou là on sorte du débat, mais je voudrais dire qu’il y a une réflexion à avoir sur la presse aussi, par exemple cette idée du contre-pouvoir, on voit bien que le contre-pouvoir de l’exécutif c’est le parlement, le contre pouvoir du parlement, c’est le suffrage universel, les juges ? On peut aller en appel, le contre-pouvoir face à des articles, de journaux, où sont-ils ? C’est un débat qui nous concerne tous. Pour prendre une affaire tellement plus grave, celle de celle de Dominique Baudis, comment est-ce que il a vécu son calvaire ? Il faut lire son livre, on comprend beaucoup de choses à travers ce qu’il écrit, de ce qu’a été ce processus infernal, ça engage la démocratie tout autant, car c’est l’honneur des hommes, et c’est important. »
Pas mal hein ? Il fallait voir la tête des autres invités... tout le monde dormait.
Mais mine de rien il s'en sort bien. Il arrive à te faire passer des concepts genre presse pourrie, déjà décrédibilisée dans le passé, qui s'acharne sur les puissants etc... C'est le meilleur.
Celui qui m'a fait le plus rire aussi ces derniers temps c'est Devilliers.
Y a pas un homme politique dont je puisse être plus à l'opposé des opinions que celui là. Pourtant c'est pareil, à la télé il décoiffe. Il faut le voir brandir son traité couvert de post-it face au caméras avec un aplomb de vendeur d'épluche légumes, ou tel les corne-muses écossaises bravant la mitraille en premières lignes, déterminés au mépris du bon sens, annonçant que demain les chars turcs entrent dans Paris si on vote "oui". Le plus drôle c'est Cohn Ben Dit à côté, la tête dans les mains, le visage cramoisi, hurlant "Ce mec est parano, Ce mec est parano !". C'était sur France 2 jeudi dernier. Grand moment.