samedi, septembre 24, 2005

J'attend le débat le plus débile de l'année.

Enfin se sera peut être pas cette année, mais de toute façon c'est pour dans pas longtemps.

Limiter la vitesse sur les autoroutes pour diminuer notre consommation de pétrole.

C'est marrant comme certaines idées peuvent paraître connes et puis tout d'un coup elles s'imposent à tous naturellement, comme si ça avait toujours été une évidence. Quand je parlais de ça autour de moi tout le monde se foutait de ma geule.

Et maintenant ça rigole moins.

T'imagine, il y a même un ministre qui en a parlé. Pas longtemps, tout le monde a gueulé et puis pschiiiit, on passe à autre chose. "Ouais, il teste l'opinion publique et c'est tout, ça verra jamais le jour cette loi!" Voilà ce que tout le monde a pensé. Mais la plupart des gens on senti que quelque chose avait changé. Un sentiment bizarre de changement d'époque.

Du coup on nous rappel que la limitation de vitesse sur les autoroutes date de la dernière crise pétrolière dans les années 70. A l'époque il s'agissait également de lutter pour la bonne santé de la balance du commerce extérieur de la France. Je le savais même pas. La vitesse était libre comme en Allemagne !

Limiter la vitesse à 115 km/h ça paraît incroyable, c'est vrai. Déjà qu'à 130 tu te fais chier ! Même dans une petite voiture pas puissante genre 206, il faut dépasser le 150 pour commencer à ressentir un peu de vibrations et donc la sensation de vitesse. Bon il y a de moins en moins de gens pour dépasser les limitations maintenant mais le 140, 145 km/h c'est assez fréquent.

A 115 le mec dans sa merco ou sa bé-èm-vé il pète un câble ! Régulateur de vitesse et hop ! Un petit mot fléché pour passer le temps !

Et ça va pas s'arrêter là. Le baril continuant d'augmenter, on va passer très vite à 100 ou 90 km/h et on finira avec des moteurs bridés, sans les capacités d'accélérations qu'ils possèdent aujourd'hui.
C'est plus de la science fiction. Déja je me demande bien pourquoi on construit des voitures qui atteigne les 200 km/h. Les mecs te disent "Ouais c'est pour pouvoir doubler..." La mauvaise fois totale. Si tu peux pas doubler tu doubles pas et puis c'est tout.

Et c'est là que c'est drôle, on touche un truc complètement irrationnel. Il a suffi de lutter un peu contre les idées reçu du chauffard de base, plus un bon paquet de radars aussi il faut avouer, pour obtenir des résultats conséquents en matière de sécurité routière. J'entends moins les discours du genre " C'est les voitures lentes qui sont les plus dangereuses, avec une bonne voiture ça le fait, j'ai l'abs etc.." On sent que quelque chose a changé dans les mentalités.

Et demain tout le monde comprendra qu'on ne peut pas faire autrement.

C'est marrant cette phrase est souvent utilisée pour signifier que les choses ne peuvent pas changer et qu'elles ne changeront jamais. "C'est la mondialisation, on peut pas..." par exemple. Et bien se coup là on va faire autrement !
Parce qu'on sera obligé.
Même si les prix restent aux niveaux ou ils sont aujourd'hui pendant encore quelques années, les efforts sont rendus nécessaires par l'obligation que nous avons de nous adapter à l'évolution du prix des énergies dans le futur. Plus personne ne discute ce point aujourd'hui.

Aujourd'hui.

Mais pas hier.

La SNCF qui annonce la fermeture de ligne corail cet été en pleine crise pétrolière montre bien que certains décideurs sont complètement largués par rapport aux enjeux énergétiques. Je me souviens d'un de ces fameux "chroniqueurs" de magazine qui accusait le maire de Paris d'avoir perdu le concours pour l'organisation des JO parce-qu'on ne peut plus rouler dans Paris depuis les nouveaux aménagements de circulation (couloirs de bus, réduction de voies, pistes cyclables...) et que le CIO n'a pas voulu d'une ville où il est si difficile de se déplacer. Sans doute le point de vue le plus con de l'année. Le résultat recherché était justement celui là. Tout le monde est d'accord pour réduire la pollution mais quand il s'agit de faire des efforts soit même on se plaint. Dans les villes où il est question de construire un tramway, il y a toujours des abrutis pour former des associations anti-tramways sous prétexte que ça coûte cher où je ne sais quoi d'autre. Alors qu'il s'agit évidemment de l'avenir.

Comme les gens ne peuvent pas êtres raisonnables eux même, et moi le premier, il faut imposer des règles. Tu peux toujours dire qu'il faut éviter de venir dans Paris avec sa voiture, si tu les empêche carrément de rouler, ça marche mieux, et si tu offre un moyen de transport alternatif, confortable et pratique c'est encore mieux.

Enfin bref, on va bien se marrer. Parce qu'avant que l'opinion publique générale ne change il va se passer un peu de temps. On aura des débats à la télé et à la radio sur la nécessité d'une baisse des limitations de vitesse sur autoroute et aussi peut-être sur les les moteurs bridés. Avec des gens qui seront contre. On a déjà pu les repérer dernièrement. (Bernard Darniche par exemple, chroniqueur sur la sécurité routière à France-Inter..)

Avec quels arguments ?

Franchement, qu'est ce qu'ils vont bien pouvoir nous sortir ? Que la lenteur c'est mauvais pour la santé ? Je cherche j'en trouve même pas !! Si vous avez des propositions n'hésitez pas ! Avec un pétrole hors de prix, quel est l'argument qui permettra de justifiez le maintien de l'autorisation de rouler jusqu'à 130 km/h sur l'autoroute. Et qu'on ne dise pas que ça règlera pas le problème. Dans le cadre d'une politique de réduction de la consommation d'énergie, la moindre mesure d'économie est toujours bonne à prendre, surtout quand elle n'entrave pas de manière significative l'activité économique.

Moi je roule déjà à 110. Ma caisse est trop vieille. C'est qu'une habitude à prendre. Je suis sur que plein de gens vont gueuler. Se sera complètement injustifié mais ils vont gueuler quand même. Ils vont nous sortir des raisons débiles, faire preuve d'une mauvaise fois incroyable, nous parler des libertés individuelles, nous comparer les droits du chauffeur de 4x4 et les droits de l'homme, j'ai hâte de voir leurs tronches.

Alors c'est vrai si tu pars juste un week-end, sur 500 ou 600 km/h, ça fait du temps de perdu.
Combien ? Sur 500 bornes à 115 au lieu de 130 tu perds une demi-heure. Aller et retour ça fait 1 heure. Pas de quoi fouetter un chat. Sur plus long prend le train. Ou part pas. C'est pas grave.

"Les gens prendront l'avion et en terme de pollution et de consommation se sera pire." Ca à la limite ça peut être valable comme argument. Faudra interdire l'avion pour les distances inférieures à une heure de vol.

Je pète les plombs c'est ça que vous pensez, n'est ce pas ? Moi je vous dit qu'on a pas fini de rigoler. Ni de prendre conscience qu'une époque est révolue.

La vitesse est un luxe. Demain sans pétrole, on réalisera qu'avec l'avion on avait un peu inventé la téléportation. Il faudra 8 jours pour aller à NY en bateau.

vendredi, septembre 23, 2005

Emmaüs agence immobilière !?


Quand j'ai appris à l'occasion des incendies meurtriers de cet été dans la capitale, qu'Emmaüs était propriétaire d'un des ces immeubles vétustes, surpeuplés de familles immigrées ça m'avait un peu surpris. Je me suis dit "Tiens ils font pas que de la brocante caritative ?!"

Mais en fait c'est vrai, chuis con, l'Abbé Pierre au départ son truc c'est les mal logés, l'hiver 54, l'appel à la radio etc...

Donc c'est logique. Ils s'occupent des démunis qui sont mal logés alors ils les hébergent dans des immeubles pourris. Tellement pourris que ça crame. Et il y a des morts.

....

Mais à l'époque je sais pas pourquoi cet aspect des choses n'a pas été vraiment exploité par la presse. Enfin en tout cas j'ai rien vu. T'imagine. Parce que c'est vrai quand tu vois la catastrophe que représente cet incendie (19 morts), aujourd'hui à la date qu'on est, en 2005, en plein cœur de Paris, dans un quartier plutôt classe en plus, t'as un peu les boules. Tu te dit bin quand même,alors, c'est incroyable, dans un pays civilisé, c'est dégeu ! Mais qui est responsable de ce scandale, qui laisse vivre des gens comme ça femme et enfants dans un putain d'immeuble merdique qui brûle tout seul !!!

Emmaüs

Ah..., bon..., d'accord..., euuuuhhhhh, Emmaüs...., bien, bien, bien, et bien ok c bon et ils avaient pas d'escalier de secours alors c dommage parce que ça peut être drôlement pratique quand même, et puis il faut pas non plus déconner, le méchouis dans la cage d'escalier c'est pas prudent il faut leur dire.mmmmhh

Bon en tout cas moi je trouve qu'on ne s'est pas beaucoup intéressé à cet aspect des choses. Comment se fait-il qu'une association censée s'occuper des mal logés se comporte de cette manière ? Ca aurait du faire un scandale énorme !

Mais voilà Martin Hirsch c'est un gentil. Et l'abbé Pierre n'en parlons pas. On verra pas ces deux là se faire maltraiter par les médias comme José Bové par exemple. Au hasard. Qui s'en prend plein la geule à chaque fois qu'il fait un truc.

Ce qui a achevé de m'énerver c'est quand j'ai appris qu'Emmaüs percevait 400 euros de loyer de chaque familles de l'immeuble. J'croyais qu'ils squattaient tous gratos moi. J'suis naïf. Tu va pas me dire qu'une asso à but non lucratif peux pas faire des logements décents à ce prix là.

Et ce qui est rigolo c'est que Martin Hirsh en fait c'est un pote à Kouchner, le marchand de riz qu'est toujours en train de la ramener sur l'humanisme surtout quand il peut montrer sa geule à la télé. Donc c'est le même en fait, une bonne geule de premier de la classe bien propre sur lui qui dérangera jamais personne et remettra jamais rien en cause. Les médias adorent ça. Ils vont pas compliquer les choses pour 400 euros de loyer.

400 euros. Merde t'as un HLM correct à ce prix là ! Keskispass chez Emmaüs ?

lundi, septembre 19, 2005

La politique c'est comme les moules, faut pas regarder ce qu'on mange.

Bon il y a un jeu marrant chez les journalistes chroniqueurs politiques, c'est de vouloir dire le truc que tout le monde pense et que personne ne peut vraiment aborder.

A savoir le fait que Sarko est moche !

Mais moche comme ...comme...j'ai même pas de comparaison qui me vient à l'esprit. Si ! Il ressemble au mec des Deschiens qui fait le pub pour "orangina" orange sanguine avec sa tronçonneuse. En plus c'est un nain pareil. Court sur patte avec les oreilles décollées, les yeux qui tombent sur les côtés avec des cernes noires enfin bref il est moche.

Et pourquoi qu'on y pense tout d'un coup et qu’avant on faisait semblant qu'on avait pas remarqué ?

Et bin depuis qu'on a vu l'autre vieux beau là en short sur la plage. Personne ne peux s'empêcher de faire la comparaison. C'est rigolo lisez bien tous les articles qui parlent de pinpin. Ils comparent pas en fait mais n'arrêtent pas d'insister sur son physique. Ca remonte à quand la photo d'un Premier ministre en maillot de bain ?

Evidemment c'est débile. Mais Sarko qui n'a pas arrêté de gesticuler dans tous les sens ces derniers mois pour squatter les médias se retrouve niqué sur son propre terrain. Voilà un type tout droit sorti comme un lapin du chapeau du magicien Chirac (le même chapeau ou disparaissent toutes les affaires en faisant pshiiiit et abracadabra....), qui n'a jamais été élu de quoi que se soit, qui est à l'origine de l'évènement politique le plus bidonnant depuis que l'homme à inventé le silex biface, la dissolution de 97, et qui qui qui euuuhhhh ...bin c'est tout. Oui mais voilà, il est beau le lapin. Ah c'est vrai en plus ces filles sont mannequins ! J'ai pas vu les photos mais franchement c'est la famille Barbie ! C'est trop beau pour être vrai!

Et l'autre là, le petit nerveux qui se fait larguer comme une merde par sa femme ! Mais putain c'est incroyable je ne sais pas ce qui m'arrive je vais finir par avoir pitié...


Les français sont contents d'avoir un premier ministre beau gosse. Ca m'étonnerait pas d’ailleurs que ça a joué à l'époque du duel Jospin/Chirac. Et la une fois de plus la gauche se révèle supérieure à la droite. Tous les présidentiables du parti socialiste sont moches !!! Du coup se sont uniquement les idées des uns et des autres qui vont jouer. Non je rigole bien sur.

samedi, septembre 17, 2005

Houellebecq en pantacourt.


L'info de cet été c'était la sortie du nouveau livre de Michel Houellebecq.
On a parlé que de ça.

L'info de la rentrée c'était "On en fait trop sur Michel Houellebecq. C'est abuser. Tour les médias se copient, c nul etc...."

Et maintenant des émissions spéciales à la radio sur le phénomène des médias qui génèrent des phénomènes littéraires (France cu ce matin).

Et en plus tout le monde s'en fout. Enfin en tout cas mon boulanger il s'en fout. Tous les mecs qui lisent pas de livres ils s'en foutent. (et ils sont nombreux).

Alors ?

Des fois comme ça j'ai envie de me laisser pousser une queue de cheval. Je me dis que c'est plus à la mode alors peut-être que c'est le moment. ET je me pose aussi la question de savoir pourquoi les gens portent ces pantalons trop courts qui laissent entrevoir un bout de mollet poilu. Qui a inventé ce pantalon ? Et qui a réussi à faire croire au gens que c'était trop cool d'en porter ? Et en plus c'est tombé sur les nigauds qui avaient déjà l'air con avec cette manie de nouer un pull autour des épaules. Et pourquoi les gens qui portent une casquette tournée vers l'arrière ont l'air si con alors qu'à moi ça me va si bien ? Et pourquoi les mecs qui se laissent pousser le bouc sont tous soit gros, soit chauves, soit les deux ?

Il y a des tas de trucs importants dont il faudrait parler.

On a envie de leur dire que leurs débats sur les débats ça gave grave.

Que créer des stars à l'aide d'émissions à la con pour les resservir dans d'autres émissions ensuite ça rappel la poule qui bouffe sa merde parce qu'elle ne digère que 40% des aliments qu'elle ingurgite.

L'info crée de l'info. C'est digéré 100 fois, ça devient de la merde et au bout d'un moment y a plus rien qu'est pas complètement de la merde 100% pur merde.

jeudi, septembre 15, 2005

leçon d'économie une fois pour toute

Suite à un échange bien instructif avec un "interne-hôte" lors d'un récent poste je vous colle ce texte qui émane d'ATTAC (non ne fuyez pas tout de suite!) et qui a pour avantage de rappeler des idées de base basiques d'une simplicité vachement simple.

  1. On épargne trop
  2. On consomme pas assez
  3. C nul !




Isaac Johsua


Un rythme élevé de croissance de l'économie est encore le plus sûr moyen de créer des emplois. Quelles leçons pouvons-nous tirer, de ce point de vue, du modèle américain, alors que notre économie fait du sur-place ? Reagan avait expliqué qu'il fallait s'attaquer aux rigidités de l'offre, mais avait fait jouer un modèle de la demande,
par le biais d'un gigantesque déficit budgétaire. Egalement avocat du supply side, Bush Jr. a mis en réalité les Etats-Unis en régime de surconsommation permanente. La comparaison effectuée sous cet angle est du plus haut intérêt : aux Etats-Unis, la part de la consommation des ménages tourne autour de 70% du PIB ; en France, autour de 55%. Quinze points d'écart séparent les deux pays !

La consommation des ménages n'étant sujette, ni aux brutales fluctuations de l'investissement, ni aux incertitudes de l'exportation, elle peut fournir des assises solides pour l'expansion. Comment obtenir ce résultat en France, comment mobiliser la consommation privée, telle est la question centrale. Refuser d'imiter le modèle américain n'interdit pas de s'en inspirer. Et sur un point précis : le taux d'épargne des ménages. Ce taux (qui rapporte l'épargne des ménages à leur revenu disponible) oscille en France entre 15 et 17%, alors qu'en 2004 il est à 1,3% aux Etats-Unis. Si nous parvenions à réduire ce taux d'épargne de façon significative (sans aller évidemment jusqu'à l'insignifiance américaine), nous pourrions créer des conditions plus favorables pour l'expansion économique. L'enjeu est d'importance: en 2004 le rythme de croissance de la consommation des ménages français aurait été doublé si le taux d'épargne de ces derniers avait été réduit de trois points. Un tel glissement ne coûterait rien, alors qu'il faut s'endetter pour accroître une consommation publique qui, en France, compense la faiblesse de la consommation privée.

Pour y parvenir, il faudrait d'abord modifier en profondeur notre système fiscal. Celui-ci se montre particulièrement favorable à l'épargne et pèse lourdement sur la consommation, alors qu'il faudrait dissuader la première et encourager au contraire la seconde. Protéger l'épargne populaire est un impératif, mais la législation fiscale se montre bien accommodante avec l'assurance-vie, les PEA et autres PERP.
Les sociétés font peu d'épargne, peu d'investissements, mais distribuent beaucoup de dividendes à des ménages à la propension à épargner élevée. En taxant sévèrement les dividendes, en encourageant au contraire l'autofinancement de l'investissement productif, on soutiendrait l'activité et favoriserait la modernisation des entreprises.

Parallèlement à la réforme fiscale, il faudrait mettre en ¦uvre une véritable politique de distribution des revenus. Celle-ci, poussant dans le sens de hausses prioritaires des salaires bas et moyens, cherchant à réduire l'ouverture de l'éventail des revenus, favoriserait par ce fait même l'essor de la consommation. Ce qui implique aussi, soit dit au passage, de revenir sur les allègements successifs de
l'impôt sur le revenu qui ont été consentis ou qui sont programmés, car ils aboutissent au résultat inverse.

Mais, dira-t-on, si l'épargne est dissuadée, comment financer l'investissement ? Contrairement à ce qu'affirme le discours orthodoxe, réduire le taux d'épargne est certainement l'un des meilleurs moyens d'accroître l'investissement. En effet, les ménages continuent à dégager une importante capacité de financement mais celle-ci ne se traduit pas en montée de l'investissement des entreprises, faute de
perspectives favorables en ce qui concerne la demande anticipée par ces dernières. Cette capacité de financement couvre les déficits publics,
eux-mêmes dus, pour l'essentiel, à l'atonie de la conjoncture. Le redressement de la consommation et, dans la foulée, de l'investissement devrait gonfler les recettes des administrations publiques. Celles-ci seraient amenées à moins ponctionner une épargne des ménages rendue ainsi disponible pour les entreprises.

Par ailleurs, n'y a-t-il pas, dans une économie ouverte comme la nôtre,risque de détournement de la demande vers le reste du monde, entraînant un déséquilibre des échanges extérieurs, avec de maigres retombées pour la production et l'emploi ? Sans doute, mais quelle est la meilleure situation pour les entreprises nationales ? L'actuelle, avec des carnets de commande peu garnis et de sombres perspectives ? Ou se sentir soutenues par une demande à nouveau dynamique, quitte à ce qu'une partie de cette dernière produise ses effets à l'étranger ? Quant à l'épouvantail de 1981-82, si souvent agité, il a perdu de son sens : l'euro est une monnaie qui flotte et qui a au moins l'avantage de nous fournir un parapluie, parce qu'elle ne repose pas sur un seul pays mais s'adosse à une zone économique puissante.

Activer le moteur consommation implique la mise en ¦uvre de certaines politiques mais en exclut tout naturellement d'autres. Pour que les ménages se tournent franchement vers la consommation, le maître-mot doit être : rassurer. Il faut donc écarter toute mesure qui,entretenant la précarité, pousse ce faisant le taux d'épargne à la hausse. Le tout récent « contrat nouvelle embauche » est l'exemple même de ce qu'il ne faut pas faire. Il faut aussi renoncer aux départs à la retraite non remplacés dans la fonction publique, car comment redonner confiance aux ménages quand les actes démentent aussi ouvertement les paroles ? En un mot, il faut renoncer aux politiques d'inspiration libérale, entrer dans un modèle où, à la confiance retrouvée des
ménages répondrait l'optimisme des consommateurs, une expansion soutenue et des chances enfin raisonnables dans la bataille de l'emploi.

Isaac Johsua est économiste.

c bien, c mal, c pire (1)

C'est bien: Votre femme est enceinte.
C'est mal: Ce sont des jumeaux.
C'est pire: Vous avez subi une vasectomie il y a 5 ans.


...

mercredi, septembre 14, 2005

Mon cerveau au mircro onde (bis)

Les problèmes de santé liés aux téléphones portables sont une véritable bombe à retardement. Le visionnage du documentaire "Sommes-nous tous des cobayes", disponible sur le net achèvera de convaincre les sceptiques.

C'est tellement incroyable qu'on se demande s’il ne s'agit pas d'un de ces faux documentaires qui dénoncent, par l'humour, les phénomènes théorie du complot (du genre on nous cache tous on nous dit rien), et questionne sur la crédibilité des messages que l'on reçoit via la télévision.

Ici les faits sont accablants. Je n'imaginais pas que certaines personnes, en France, n'occupaient plus leurs appartements pour cause de problèmes de santé liée à la proximité de ces fameuses antennes relais. Comme tout le monde, je pensais que ces phénomènes n'avaient jamais pu êtres réellement mis en évidence. Que les études menées sur le sujet n'étaient pas probantes !

Il semble bien que si. Et depuis longtemps. Et là on observe le même schéma déjà observé dans d'autres affaires du même genre. Des scientifiques trop curieux qui voient leur budget de recherche amputée, des industriels prêts à tout pour préserver leur business, l'Etat qui se retranche derrière les intérêts économiques du pays et pour finir une information réduite au minimum sur le sujet par des médias gavé par le pub des opérateurs et des fabricants de portable.

De toute façon c'était trop beau non ?

Un truc comme ça tout petit qui te permet d'êtres joint n'importe ou à n'importe quel moment ! Ca rappelle la bagnole.
On peut plus s'en passer et ça tue à court et long terme des tas de gens. Comme si chaque nouveau confort créé devait forcément engendrer une catastrophe. Je vous laisse philosopher là dessus...

En attendant vive Internet qui n'est pas encore, jusqu'à ce que quelqu'un prouve le contraire, dangereux pour la santé.
Avec un ADSL le documentaire se télécharge très rapidement. Il n'a, bien sur, jamais été diffusé à la TV et ne la sera sans doute jamais.

Allez-y, ça fout les boules et vous occupera une bonne soirée.



dimanche, septembre 11, 2005

Rescapé, mais pas de la connerie des publicitaires !





photos d'un survivant d'Hiroshima masquée par une pub pour téléphone portable collée directement sur la page du magazine comme c'est la mode maintenant.

Sans commentaire.

les limites de la providence privée.

On le sait les restos du coeur n'ont pas fait évoluer les problèmes de pauvreté en france tout comme des tas d'associations caritatives vis à vis de différents prôblèmes de société.

Les squattes qui brulent à Paris apportent de nouveaux de l'eau au moulin des détracteurs des solutions de cours termes.

Pour en savoir plus lisez cet article



...

vendredi, septembre 02, 2005

Chanceux ou innitié ou...... journaliste.

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Si vous avez en vie de rigoler allez y !