samedi, mai 28, 2005

Jean-François Copé, une belle tête de vainqueur !




Je voudrai ici vous faire partager la fascination totale que j'éprouve pour Jean François Copé.

Je pense même créer un fan club, ou lui dédier un Blog. Paraît qu'il en avait un mais les internautes lui pourrissaient la vie par commentaires interposés. Donc c'est fermé.

Mais regardez comme il est beau ! Non c'est vrai. A qui vous fait il penser ? Hein ? Réfléchissez un peu !

Moi j'ai cherché. J'aime bien imaginer les hommes politiques dans une autre profession. Genre Chirac en cafetier, Rafarin en garçon d'ascenseur, Jack lang en égoutier... Ca permet souvent de remettre en perspective leur crédibilité. Un peu comme le comédien qui porte une blouse blanche dans les pubs, pour la caution scientifique. T'enlève la blouse t'y croit plus. Mais là je vois pas ! Voulez qu' j' vous dise ? Ce gars là a la tête de l'emploi ! J'avais pensé à vendeur chez Darty, mais t'imagines trop qu'il trouverait un truc pour prendre la place du directeur du magasin dès son premier jour d'embauche.

Parce que voilà, JF a une sacré bouille de politicard. Profilé pour le succès, taillé dans la mauvaise foi, virtuose du sourire forcé plus vrai que nature, il résiste à tout. Dès que je le vois à la télé ou l'entends à la radio, j'arrête tout.

C'est comme une sorte de poisson poisseux. Tu sais tu mets une heure à enlever l'hameçon tellement il te glisse des mains à force d'être gluant et de frétiller. Lui c'est pareil. Tu peux lui poser n'importe quelle question gênante, genre : Tu pue de la geule, ta femme est moche pourquoi ? Il s'en sort en deux coups de nageoire et noie le poisson.

En effet, c'est un professionnel de la réponse délayée. Mais vachement. Il te fait 5 litres de mayonaise avec un oeuf et un verre d'huile. T'appuie sur un bouton il s'arrête plus. Quand il parle, au bout d'un moment, tu commence à penser à autre chose. Y a comme une sorte d'hypnotise qui agit lentement. Tu pense même pas à dire "Putain qu'il est con ! Qu'il est chiant ! je zappe !" Non non, tu reste là, subjugué. Ces paroles deviennent un bruit de fond. Bien souvent ça n'a aucun sens, ça ne veut rien dire mais même les journalistes qui l'interrogent ne trouvent rien à quoi il pourrait se raccrocher pour pouvoir l'attaquer de nouveaux.

J'ai trouvé ça sur internet, il s'agit de la retranscription des propos de Jean-François lors de l'émission "Riposte" sur France 5 le 23 mars dernier. Il s'exprimait au sujet de l'"affaire Gaymard" dont je ne m'explique pas encore comment il a réussi s 'en se dépatouiller vu qu'il était manifestement aussi coupable que le ministre lui-même. Tant mieux d’ailleurs, ça nous à permis de profiter de la présence du maire de Meaux dans de nombreux débats télévisés et radiophoniques durant la campagne du TCE.

La question de Moati était "Demander des comptes c'est harceler?"

Il faut lire la réponse en tenant compte de la ponctuation. Sans respirer c'est dur.

Copé : « Enfin écoutez en tout cas ce qui est vrai, c’est que je me suis, au bout de la troisième semaine, posé la question de savoir est-ce qu’on était encore dans la transparence, ou est-ce qu’on passait dans l’acharnement ? Y a un moment où chacun doit assumer et moi je dis très clairement comme n’importe quel autre responsable que ce soit, quels que soient ses métiers on assume sa responsabilité, on assume ce que l’on est, ce que l’on fait, c’est bien pour ça que l’on s’engage, et je crois qu’il y a à travers ça un devoir de sincérité, mais la transparence, la limite elle se situe, et il faut qu’on en débatte ensemble, ça n’a rien qui, c’est pas de la collusion, c’est un vrai débat national, parce que c’est ça l’intérêt de la démocratie, c’est d’assumer les choses, c’est d’assumer la transparence, mais d’avoir bien à l’esprit que lorsque l’on franchit la limite, lorsque par exemple on vient toucher à la vie personnelle, avec les conséquences que cela peut avoir par exemple sur les enfants, alors il peut se trouver qu’ici ou là on sorte du débat, mais je voudrais dire qu’il y a une réflexion à avoir sur la presse aussi, par exemple cette idée du contre-pouvoir, on voit bien que le contre-pouvoir de l’exécutif c’est le parlement, le contre pouvoir du parlement, c’est le suffrage universel, les juges ? On peut aller en appel, le contre-pouvoir face à des articles, de journaux, où sont-ils ? C’est un débat qui nous concerne tous. Pour prendre une affaire tellement plus grave, celle de celle de Dominique Baudis, comment est-ce que il a vécu son calvaire ? Il faut lire son livre, on comprend beaucoup de choses à travers ce qu’il écrit, de ce qu’a été ce processus infernal, ça engage la démocratie tout autant, car c’est l’honneur des hommes, et c’est important. »

Pas mal hein ? Il fallait voir la tête des autres invités... tout le monde dormait.

Mais mine de rien il s'en sort bien. Il arrive à te faire passer des concepts genre presse pourrie, déjà décrédibilisée dans le passé, qui s'acharne sur les puissants etc... C'est le meilleur.

Celui qui m'a fait le plus rire aussi ces derniers temps c'est Devilliers.

Y a pas un homme politique dont je puisse être plus à l'opposé des opinions que celui là. Pourtant c'est pareil, à la télé il décoiffe. Il faut le voir brandir son traité couvert de post-it face au caméras avec un aplomb de vendeur d'épluche légumes, ou tel les corne-muses écossaises bravant la mitraille en premières lignes, déterminés au mépris du bon sens, annonçant que demain les chars turcs entrent dans Paris si on vote "oui". Le plus drôle c'est Cohn Ben Dit à côté, la tête dans les mains, le visage cramoisi, hurlant "Ce mec est parano, Ce mec est parano !". C'était sur France 2 jeudi dernier. Grand moment.

mercredi, mai 25, 2005

Maleck Bouti, si c'est un arabe qui le dit...


Ils sont très forts au PS. Ils ne manquent pas une occasion d'en rajouter dans le renoncement. Non c'est vrai c'est des mecs vachement malins. J'imagine une réunion du comité directeur ou du bureau général de la direction du parti, je ne sais plus comment on appelle ce stade là de responsabilité. Dialogues :

"- Bon alors les mecs qu'est ce qu'on pourrait faire pour ressembler à un parti de gauche ?
- De quoi ?
- De gauche.
- C'est quoi ça ?
- Arrêtez de déconner on a des élections à gagner si on veut retrouver nos Safranes.
- ...
- Eh monsieur j'en ai une d'idée, pourquoi ne pas engager un Arabe en tant que secrétaire national. Ca fait "parti de gauche" ça un arabe.
- T'es ouf ou quoi ! Et comment qu'on fait avec un arabe pour récupérer des voix à droite !
- ...
- Eh ! Votre altesse, ça peut le faire cette idée de l'Arabe, suffit d'en trouver un franchement de droite.
- Mais triple bite ! S’il est de droite il va aller militer dans un parti de droite !
- Ah bon pourquoi ? On a bien Fabius !
- ...
- Ouais t'as raison, je signe. Mais à une condition c'est qu'il soit vraiment de droite sinon on va être emmerdé.
- Pas de problèmes monseigneur. Mais tu grossis en ce moment fait gaffe, déjà t'es moche, c'est pas bon pour la télé.

Caricature ? Alors jetez un oeil aux proposition de Maleck Boutih dans son "rapport confidentiel sur l'immigration". En terme de caricature il s'agirait plutôt de celle du programme du Front-National. L'apposition d'un nom au consonance maghrébine sur ce rapport permet de légitimer des propositions dont le Front-national revendique officiellement la paternité. Ca permettra à beaucoup de légitimer des propos xénophobes avec l'excuse "C'est un arabe qui le dit, donc c'est pas du racisme."

On entend parfois ce genre de réflexions "Moi, j'ai un ami africain qui le reconnaît, les noirs aiment pas le travail, en Afrique tu peux rien faire, personne veut travailler etc..." J'avoue que j'ai même pu accepter ce genre d'argument dans le passé. Qaund un type vous dit "moi j'ai un ami de telle nationalité qui dit que..." ça à toujours un certain poids c'est comme ça. Ca me rappelle la théorie de MalcomX sur l'esclave noir qui finissait, à force de servilité, par s'identifier à son maître négrier. Quand ce dernier tombait malade il disait "Nous sommes malades".

Il faut toujours se méfier de ce genre d'arguments. Pour preuve on trouvera toujours des Français pour dire "Les français sont des cons !".

Surtout quand on perd des élections ! (j'ai pas pu m'empêcher...)


mercredi, mai 18, 2005

TCE, les économistes enfoncent le clou !


Frederique Lordon, économiste, milite aussi pour le non.
C'est mordant, irrévérencieux, un vrai plaisir

mardi, mai 17, 2005

Delors, tout est dans le physique !


Vous êtes vous demandé pourquoi Jacques Delors joui d'une telle réputation auprès de l'opinion publique ?

Moi je pensais autrefois que Jacques Delors était un homme d'Etat surdoué, un génie de l'économie et surtout une sorte de référence morale.

Pourquoi ?

J'en sais rien ! J'en sais rien du tout ! A chaque fois que l'on parlait de Delors, c'était en des termes toujours admiratifs. Il s'imposait, comme Barre ou Baladur à une autre époque comme quelqu'un au dessus de la moyenne. Des gens qui, lorsqu'ils s'exprimaient n'étaient jamais partisan. Ils arrivaient à faire passer leurs opinions comme dépourvues d'idéologies. Et puis ils partageaient tout les trois l'avantage de ne pas avoir la tête du type avec qui tu joue au baby foot le dimanche aprem.

C'est vrai non mais regardez sa tronche ! J'en ai trouvé une belle sur le site d'un club européen quelconque dont Jacques fait partie. Ce cliché l'avantage pas à mon avis. On dirait une photo des années 60, genre le type dessus il a 115 ans aujourd'hui ! Remarquez la pose cette fois-ci. Contrairement à bolkestein, Jacquouille regarde l'objectif, tourné légèrement sur le côté, il sourit. Un sourire joncondiesque je dirai. On remarque l'éclat du flash qui fait briller le front, ça donne un côté plastique au visage. On dirait une photo de catalogue de mobilier de bureau.

S’il avait l'apparence de Villepin et sa tête de moniteur de ski ça marcherait pas.
Villepin lui, il est pas assez moche. Pas crédible, à mon avis il vaut mieux pas qu'il se présente à des élections. Avec sa coupe il ferait très bien sur les vitrines de coiffeurs, entre une bouteille de pétrol-han et une pyramide de bombe de laque. Sa grandiloquence ne cache plus son étroitesse d'esprit à celui là. Même pas drôle.

Revenons à Jacques. Franchement, il ressemble à un médecin de province. Le médecin de famille. Celui qui rassure, qu'on écoute religieusement. Il parle avec un ton un peu autoritaire, juste à deux doigts de te prendre pour un con. Et ailleurs tu te sens con. Il te viendra pas à l'idée de dire un truc du genre "t'as kekchose dans la narine, t'as déjeuné ?"

Ma mère me disait l'autre jour "Aubry elle a pas l'envergure de son père." C'est ça tu vois "l'envergure". C'est le truc de Delors. L'avantage de paraître important parce que tu es IMPORTANT. C'est comme ça, ça se discute pas.
L'apparence austère, bon père de famille, celui qui note la nature de ses dépenses sur le talon du chèque, et puis qui garde ensuite tous ses talons de chèques usagés dans un sac plastique hermétiquement fermé pour pouvoir contrôler ses comptes un dimanche si y a rien à la télé.
Delors c'est quelqu'un ! Et pourquoi cela ? Parce que tout le monde le dit tiens.

"Non mais pas seulement" s'insurge mon boulanger, retenant de sa main galeuse la baguette que je viens pourtant de régler. "Il a fait des truc bien pour la France".
"Ah bon ? Quoi !" réponge.
"On sait pas, on peut pas comprendre, c'est trop intelligent tout ça. Mais si il avait pas été là...". Pensif, les yeux dans le vide, il relâche mon futur petit déjeuner. Moi je me casse, il fait pas bon critiquer le père larigueur dans le quartier.

La rigueur, vous vous souvenez ? C'était lui ! Pensez donc, de l'inflation y en avait plein (13%),le déficit se creusait, celui du commerce extérieur, c'était grave de chez grave. Du coup y avait du chômage, fallait faire quelque chose. Serrer la vis. C'était 1983.

Et puis le chômage à doublé mais l'essentiel était sauf. L'inflation était maîtrisée. Du coup, Jacques a pris la tête de la commission européenne et a fait plus ou moins la même chose pendant près de 10 ans, prônant toujours plus de flexibilité, de compétitivité, etc... . Ca a donné le même résultat, inflation maîtrisé, chômage, croissance faiblarde.

Là je simplifie à outrance mais faux pas avoir de complexes, des dizaines d'économiste font pareil tous les jours. Pas la peine d'avoir un diplôme pour raconter des conneries. Sur France-cu y en a un nouveaux très bien. Il s'appelle Olivier Pastré, se croit drôle, n'argumente rien, et est clairement de droite en se disant de gauche. Le plus drôle, on le présente comme un économiste, ce qu'il est peut être, en omettant de nous préciser qu'il est aussi... directeur de banque! Un détails c'est vrai. Après tout mon poissonnier il est aussi économiste "et" poissonnier, l'un n'empêche pas l'autre.

Ce que je veux dire c'est qui sait si Delors à été bon ? Non je pose la question. Est-ce que ce type peut réellement se targuer d'avoir un bilan en terme économique indiscutable aux niveaux des résultats ? Delors peut il sérieusement venir nous faire la morale aujourd'hui.

Un jour la télé a dit "Delors même s’il est socialiste, en économie c'est une tête, y a pas mieux". Et voilà. Alors nous on le croit puisqu'on nous le dit. Barre c'est pareil. Du temps ou il était Premier ministre, l'économie du pays n'a cessé de se dégrader. Pourtant sa réput de super économiste n'en a jamais pati. C'est ça qu'est bien dans cette discipline, t'es pas tenu au résultat, et puis de toute façon ça se discute toujours. On peut toujours penser que ça aurait pu êtres pires.

En 1995 il allait sauver la gauche socialiste qui était au plus bas. Y avait plus d'urinoirs à l'assemblée nationale que de députés socialistes ! Mais il refusa d'êtres candidat après un suspens entretenu pendant des semaines. Quelle classe, quel désintéressement, très bon pour son image. On était tous déçu, c'était un bon candidat. C'était DELORS.

Faut pas oublier non plus que son directeur de cabinet à la commission européenne c'était Pascal Lamy. Un libéral que les Américains nous envient. Il a signé Bolkestein et vient nous dire maintenant que non c'est pas ce qu'on croit, qu'on va amender des trucs etc... Ils lisent ce qu'ils signent ces gens là ?

Maintenant Jacques, il nous dit que la constitution n'est pas libérale, il traite les partisans du non de menteurs, nous dit le jeudi qu'il y a un plan B et le vendredi que non y en a pas en fait il parlait juste des ses talons de chèques.

C'est difficile de conserver son image d'intégrité quand on est en campagne électorale, hein Jacques ? Heureusement que tu t'es pas présenté aux présidentielles en 95. Tu te serais retrouvé debout sur une table, comme Edouard, avec un mirliton dans la bouche et un chapeau pointu sur le crâne. Aujourd'hui, plus personnes te demanderait ton avis.


Pour finir, et juste pour rigoler, regardez plutôt cette photo diffusée sur le même site que le chef-d’oeuvre d'en haut. Jacques et les enfants. Que nous apprend ce cliché ? Que jacques a un fan club. Que tous les jours à la sortie du bureau des dizaines d'enfants se précipitent avec des petits drapeaux européens dans l'espoir d'apercevoir Jacques et d'obtenir peut êtres un autographe. Jacques aime les enfants et oeuvre pour le bien êtres of ze future generation !

Qu'on se le dise !

lundi, mai 16, 2005

I add a drim (2)

...


J'ai rêvé que j'étais Jean-Louis Trintignant.
Pas "à" Jean-louis Trintignant.
J'étais Jean-Louis Trintignant, comme dans le film "Dans la peau de John Malcowitch", sauf que là, c'est la peau de Jean-Louis Trintignant.
Pigé ?
Premier réflexe, j'ai fait ce que je faisais toujours quand j'étais petit et qu'on m'offrait un nouveau modèle de poupée mannequin genre " big Joe" ou "action jim" et autre "bob ze warrior". J'ai baissé mon pantalon. Pour voir. Enfin celui de Jean-Louis.
Et bin, elle était toute petite..

mardi, mai 10, 2005

Bernard Guetta, une "ambition " Européenne.


..

Alors là c'est que pour le plaisir. Juste pour rigoler.
Si vous voulez voir ce que ça donne lorsqu'on tend un miroir à un journaliste qui parle tout seul, tous les jours avec son micro, depuis 13 ans, sans jamais avoir de contradicteur et bien convaincu de la qualité suprême de son opinion, j'ai un petit kekchose pour vous.


Il s'agit d'un dialogue, enregistré à "arrêt sur image" le 8 mai dernier, entre Eric Zemour, du Figaro, et Bernard Guetta, de France Inter. Ce dernier, en plein décalage avec la réalité du milieu professionnel dans lesquels il travaille, ne cesse de me faire plier de rire. Notez bien que je ne critique pas le fait qu'il soit pour le TCE et qu'il l'exprime. C'est plutôt la piètre qualité des arguments du "oui" qui me fascine et ce depuis le début de l'apparition du débat dans les médias. En cause, il me semble, l'absence totale de remise en question et d'esprit critique. Ensuite une bonne dose de mépris pour ceux qui ne pensent pas comme eux. Enfin, bien sur, le syndrome "grosse tête" propre aux gens exposés aux lumières du spectacle.

Je trouve qu'on mérite mieux, franchement.

fichier mp3 en streaming de 5 mn clic !

Et pour le dessert une série de question, toujours relevées par "arrêt sur image". Comment, quand on est un journaliste professionnel, poser des questions et militer en même temps ? Enregistré lors de différentes émissions de "France-Europe-Express", avec Christine Okrent, Serge July, un moustachu (je connais pas le nom mais il faut qu'il change de look, on dirait Blérioz) face à des partisants du "non" Marie Georges Buffet, Emmanuelli, Dupont gnan gnan, puis des partisants du "oui", Claude Alègre, Giscard, Aubry,etc... On pourra noter le changement de ton vis à vis de ces derniers.

Là encore, je ne reproche pas aux journalistes de ne pas êtres impartiaux, c'est impossible. Mais le côté systématique de la chose en devient caricatural. Et puis Okrent, je sais pas pourquoi, je peux pas l'encadrer !

Ouf , je l'ai dit ça fait du bien.

Questions impartiales sur France 3


...

Plus Drut sera la chute !

Ce matin c'est le festival des bonnes nouvelles. Jugez plutôt : Guy Drut mis en examen (donc complètement innocent pour l'instant bien sur) pour emploi fictif. Plein de pognon pour un travail fantôme. C'est comme un chômeur.
Donc, du coup, dans les médias :

"la candidature de Paris aux JO est menacée!"

Bin woui, il fait parti de la superteam de la candidature derrière le maire de Paris. Là on tremble de peur, sans blague. Le comité olympique, c'est pas de la vierge effarouché. Ils s'en mettait déjà plein les fouilles de dessous de table et avantages en nature, que le maire de Coulommiers n'avait pas encore sauté sa première haie. Ca va pas les intimider. Il reste donc un espoir pour tous ces sportifs honnêtes et droit.

Dommage !

N'oubliez pas !

NoOoOoN!




J'en fais trop peut-êtres ?

Pinault et sa collec ! Maintenant il boude.



Levé depuis très tôt ce matin j'ai du subir à chaque bulletin d'infos les atermoiements des journalistes sur le nouveau caprice du super menuisier breton. Je sais pas vraiment pourquoi encore, mais manifestement il est pas très content de la manière dont on traite en France son super projet de musée sur l'île Billancourt qui devait abriter sa collec perso d'art contemporain. Là je parle d'un sujet que je ne connais pas vraiment (cé pas grav toute la presse fait ça). Et pas la peine de compter sur les infos. Mais j'ai quand même un truc à dire. D’abord :

"On s'en tape !"

Déjà.

Ensuite, Monseigneur pinôt découragé par l'incompétence de l'administration française prend la décision d'exporter ses "oeuvres" payées, entre autres, grâce au économies faites en évitant de payer son isf, vers Venise. C'est d’ailleurs marrant d'aller se plaindre après. Tu payes pas tes impôts et après tu gueules que ça marche pas. Faut voir que la fortune Pinôt c'est un peut la nôtre. Si vous connaissez pas l'histoire procurez-vous la vidéo du docu "l'affaire du Lyonnais", à la biblio du 12 éme. Donc Pinôt se casse. Mais franchement qu'il se casse. Rien à foutre de sa collec. De toute façon, ce musée à la gloire du magicien de la déclaration d'impôt franchement ça m'énervait. Pas vous ?

Ca faisait genre "Oui môa, dans mon infinie bonté, je lègue mes oeuvres d'art au public car l'émancipation du petit peuple, de la nation française, c'est mon truc quoi, tu vois ?! J'ai ça dans la peau quoi, quand j'ai un truc, j'le partage c'est plus fort que moi. Mon grand truc c'est la générosité. Tiens viens dans mes magasins en ce moment y a des soldes, j'te jure c'est du 50% ..."

Ca n'a rien à voir avec le fait qu'un énorme bâtiment qui porterait son nom jusqu'à vachement longtemps après sa mort flatterait son ego.

Non.

François n'est pas comme ça.

François est un homme simple.
Riche,...
mais simple.
Humble comme un os à moelle avec du sel de Guérande et une tranche de pain gris.
Nature quoi ! Un breton j'vous dis !
Chez lui tu mets pas les patins ! T'es crottés, tu salis ! Ca se passe comme ça !
Il te reçoit en marcel et te tend la canette que t'es pas encore assit.

Non franchement mais p.... de m..... que j'suis content d'avoir un blog rien que pour me défouler. J'suis sur que vous m'enviez.

Mais le meilleur dans tout ça, c'est la radio. La télé plus tard aussi sans doute. Aucun recul sur l'info. C'est le scandale, pinôt se barre avec son stock d'invendables, au secours la france fout le camp. On décourage le mécénat. gna gna gna .

Et puis c'est tout. On ne connaît pour l'instant rien des véritables raisons qui ont poussé le pédégé breizou à revenir sur sa décision. Déja, ce projet était controversé. Cela aurait pu être utile de le rappeler. Enfin, on peut facilement imaginer que sur un tel projet différent paramètres rentrent en ligne de compte. Prendre pour argent comptant les jérémiades du collectionneur multimilliardaire aux sujets des élus et de l'Etat français me paraît un peut léger et pour ainsi dire de parti pris.

Le gagnant toutes catégories à ce niveau là, c'est bien entendu Alexandre patapouf Adler.
Sans rire, il nous pond ce matin sur France-cu un raisonnement très court (pour une fois) par la longueur textuelle et le niveau intellectuel. Je vous résume en gros : On a fâché monsieur Pinôt, cé pas bien, et cé la faute des partisans du "Non".

Je vous jure c'est vrai. C'est plus de la lèche ça c'est de l'auto immolation sacrificielle.
Si c'est vraiment la faute du "Non" alors je suis bien content. Ce non aurait des vertus insoupçonnées. Mais faudrait quand même pas tirer trop sur la ficelle.

J'apprécie également la manière dont Alexandre Adler fait preuve de franchouillardise lorsqu'il pleure sur les oeuvres d'arts Pinôt en route pour Venise. Parce qu'après tout, Venise c'est l'Europe. De quoi ce plaint-il ? Elles sont tout aussi bien là-bas. Il n'est plus à une contradiction près le ouiouiste.

Je vous propose d'écouter la chronique de patapouf, le son est pourri mais par pitié pour son solex Alexandre ne se déplace que très rarement au studio pour faire sa chronique. Il préfère se la jouer grand reporter au téléphone en direct du théâtre des opérations, c'est à dire le troquet du coin, un oeuf dure dans une main et une grille de quinté dans l'autre. Après, l'auditeur, s’il entend pas bien, tant pis pour lui, il a déjà l'immense honneur de pouvoir tremper son cerveau tous les matins dans le jus adlerien et de nourrir ainsi ses neurones de réflexions 100% matières grasses. On l'entend également s'excuser d'avoir été un peut long la veille, faut dire qu'à chaque fois qu'un partisan du "non" s'exprime, il lui grille du temps de parole. Pas con le gars Adler, c'est toujours ça de pris !

Ne change rien Alex. Je t'aime.



d'autres aventures d'Alexandre sur ce blog




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mercredi, mai 04, 2005

les vieux trucs.


The Black-Sand !
Attention c'est du local. C'est du brutal. Mixé au PC et à la louche en 2001.
Mp3 en streaming s.v.p

I bleed a river


L'intégrale disponible sur Black-sand.blogspot.com



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I add a dream





Cette nuit j'ai rêvé que j'étais dans une partouze.

Mais j'ai pas bien compris, j'étais le seul à poil...!



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