jeudi, juin 30, 2005

Mon cerveau aux micro onde ?

Vous savez ce que c'est un anachronisme dans le futur ?

Non la réponse c'est pas Sarkozy. C'est par exemple les tours du World trade center dans un film censé se passer dans le futur, en deux mille quelque chose, comme dans le film I.a par exemple.

J'ai repensé à ça en regardant "Star Woar". Oui je sais je fais des trucs bizarres en ce moment.
Et bien dans ce film ou la technologie est quand même vachement avancée, c'est le moins qu'on puisse dire, y a pas de portable !!

Et non y s'en n'ont pas ! Quand la princesse leia elle est en danger, elle peut pas appeler luke ou Harisson Ford pour le dire. Même un truc à la ceinture qui ferait bip bip, je sais plus comment ça s'appelle, un bipeur quoi, l'ancêtre du portable et du sms. Y a rien !

Difficile à croire. Alors bien sur y a un peu de télépathie mais ça fait un peut ringard la télépathie maintenant. Déjà faut fermer les yeux et froncer les sourcils, t'as l'air de chier un coup c'est pas la classe. Non c'est vrai l'invention du portable, sa généralisation auprès des consommateurs, a foutu un sacré coup de vieux à toute une catégorie de films.

Et puis je suis tombé sur cet article parlant des téléphones portables. Il est hyper long, mais y a en fait pas mal de chose à dire sur le sujet. Et surtout ça m'a vraiment effrayé. Cet objet concentre quasiment toutes les tares de notre société à lui tout seul.

De là à penser que dans le futur, genre dans longtemps, il n'y en aura p't'êtes pu !?

Commencez à vous entraîner. Fermez les yeux, froncez les sourcils !


Lire l'article



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jeudi, juin 23, 2005

La BD animée

Tous les jours sur internet des artistes imaginent de nouveaux formats d'exressions. "Malo" c'est une "BD animée". A mi chemin entre la BD et le dessin animé. Un peu érotique et avec de la musique svp ! Faut le voir pour comprendre.


samedi, juin 18, 2005

Un bon journaliste, est un journaliste otage !




Je suis sur que lors de la libération de Florence Haubenas, vous vous êtes dit la même la même chose que moi. Elle est top !

Non c'est vrai. Super gonzesse ! Ca c'est de la moeuf ! Marrante, décontracté, moderne, intelligente avec manifestement beaucoup de caractère. Le type de nana qu'on serait content de croiser au coin d'un comptoir et de partager quelques bières avec.




Et là ça donne un super coup de vieux à l'image de la journaliste typée "journal de 20 heures" que la télévision nous sert depuis trop longtemps. Les Béatrice, Claire et Christine entre autres. Entre celles qui fréquentent les ministres d'un peut trop prêt, celles qui se vendent 18000 euros la demi-journée pour animer des réunions (lire ici), sans que cela ne provoque de questionnements déontologiques à personne.


Mais pourquoi on en voit pas plus des Florence Haubenas à la télévision en dehors des tarmac d'aéroport ?



Pourquoi faut il se taper des fadasses comme Chazal et schonberg. Pourquoi la télé nous impose t'elle cette image de la femme journaliste forcément poudré jusqu'aux oreilles avec le sourire coincé du cul qui va avec ? Elle ressemble plus à des femmes d'affaires qu'autre chose...

Ca me désespère !

Allez voir le site de Claire Chazal, elle se fait appeler la "princesse du JT" ! C’est à mourir de rire. Ego surdimensionné, conservatisme, c'est d'un ringard !

Elle leur en met un sacré coup la Florence, même si toute la caste journalistique et en train d'essayer de se refaire une virginité sur le dos de leur consoeur de Libé. Le temps d'antenne consacré à sa libération est proportionnel à la volonté de récupération de l'évènement. "Regardez ! Malgré tous les reproches que l'on peut nous faire, nous sommes des gens courageux qui risquons notre vie pour vous informer". Voilà ce qu'ils semblent nous dire.

Alors rêvons un peu. Après la bise à la descente de l'avion, Chi-Chi va avoir bientôt l'occasion de prouver une nouvelle fois le respect qu'il éprouve vis à vis de la profession de journaliste. En demandant, par exemple, à Florence Haubenas de remplacer PPD dans le rôle de l'intervieweur à l'occasion de l'entretien du 14 juillet. Ca aurait de la geule. En tout cas, si c'était le cas, je serais devant mon poste. Pour une fois !



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jeudi, juin 09, 2005

Dieu existe, d'un certain point de vue...

Vous vous souvenez de ce film ridicule appelé "Ridicule". Ouais c'est un peu facile mais vas-y, fait un blog avec beaucoup de bons jeux de mots dedans et on en reparle ! Bon, donc, c'est un film de Patrice Leconte, celui qui reproche aux critiques de cinéma de dire du mal de films vachement bien et surtout les siens, qui sont nuls (sauf Tandem !). Mon plus beaux souvenir de films nul au cinéma, c'est à dire en payant, c'est un de ses films. Mais dans "Ridicule", qui n'est pas le plus mauvais mais pas le moins nul pour autant, il y a une scène qui, à elle seule, sauve presque tout le film.

L'action se situe à Versailles. Louis XIV assiste, avec toute sa cour, à une sorte de prêche exaltée de Bernard Giraudeau , qui joue le rôle d'un évêque. A la fin de son discours il termine par la phrase suivante :

- " ...Et c'est la preuve que Dieu existe ! ".

Là, le roi applaudi vigoureusement, imité par toute sa coure, c'est un franc succès. A ce moment, Bernard Giraudeau, grisé par le succès et emporté dans son élan lance :

-" Et je peux vous refaire toute une démonstration qui vous prouvera exactement le contraire ! ".

Cette fois, silence. Toute l'assistance se tourne vers le roi. Celui ci, interloqué, se demande manifestement quoi penser de cette dernière affirmation. Après quelques secondes d'immobilité, il se lève, quitte la salle sans un mot, suivit par le reste de l'assemblée. A cet instant, Bernard Giraudeau, la mine défaite, comprend qu'il vient de perdre sa place à la cour du Roi, victime de son amour de la rhétorique et de lui-même.

J'ai repensé à cette scène en écoutant François Hollande sur France culture il y a deux semaines. C'était trois jours avant le scrutin. Après de nombreuses semaines de campagne à argumenter en faveur d'un traité invendable, François a fini par oublier le sens même d'une campagne électorale. Ou alors, il a du penser que personne n'écoute Franc Cu et qu' il pouvait parler comme si il était avec des militants socialistes au coin d'une buvette dans l'arrière court d'un meeting.

Il nous annonce que si Chirac avait mis son mandat de président dans la balance à l'occasion de ce référendum, le parti socialiste aurait invité à voter "non" au TCE. Le journaliste surpris, un peu comme Louis XIV tout à l'heure, l'a même interrompu pour lui demander de bien préciser sa pensée. S'en est suivi une tentative de rattrapage un peu pathétique, comme si une lumière rouge s'était mise à clignoter sur le tableau de bord du cerveau du premier secrétaire avec écrit dessous "EXCES DE SINCERITE". Je vous résume : en fait Chirac ne remet pas son mandat en jeux, donc la question ne se pose pas. Et voilà, circulez y a rien à voir !

Le problème c'est que ça c'est vu. Et pourtant l'information n'a pas été beaucoup reprise dans les médias.

Avoir défendu le TCE avec tant de véhémence, dramatisant les enjeux à l'excès, traitant les opposants de tout les noms, pour finir par admettre qu'il ne s'agissait que d'un pur calcul stratégique et qu'il aurait pu défendre une position tout à fait différente...
Je sais pas mais moi ça me pose problème. Oui bien sur, il faut pas être naif, c'est comme ça la politique, pour accéder au pouvoir il faut supporter un certain nombre de compromissions et faire preuve de beaucoup de cynisme.

On peut raisonablement l'affirmer, le PS pense aussi que le TCE est nul. Mais en terme de stratégie politique c'est un détail. C'est comme Bernard Giraudeau. Que dieu existe ou pas, c'est pas le problème. Le truc qu'est cool c'est d'être courtisan et de pouvoir faire le malin.

On a trop parlé de stratégie lors de cette campagne. Il fallait voter pour un texte pas bandant parce que stratégiquement, c'était la meilleure manière d'avoir mieux ensuite. Parce que le rapport de force n'était pas en faveur de la gauche ou de la france ou de je ne sais quoi d’autre ! Pour finir hollande nous sort l'ultime argument de fin de campagne, un peu pitoyable, mais logique par rapport au reste du discours tenu depuis le début.

" Et je peux vous refaire toute une campagne électorale qui vous prouvera exactement le contraire !"


Vas y François, t'es le meilleur !




lundi, juin 06, 2005

Vous connaissez Frantico ?







Le blog pour la bd, c'est l'idéal. A la limite c'est presque l'utilisation la plus interessante que l'on puisse en faire. Seul problème, c'est souvent chiant.

l'exeption c'est Frantico. Sorte de journal intime d'un bloggeur introverti. Franchement ça me bidonne, peut être parce que c'est le type d'humour que j'aime bien. Cliquez le dessin et essayez.






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dimanche, juin 05, 2005

Féministe ou fémisniste ?



Méfiez vous des imitations, comme le dit l'autre Zéro.

Cliquez sur l'image pour écouter cette interview de Sandrine Nzinda, 25 ans, et Charifa Madi, 27 ans.
Elles sont les rédactrices d'un nouveau magazine féminin, Kissina. Elles parlent entres autres des "Ni putes Ni soumises", filiale pseudo féministe du PS. Ellesx ont un poind de vue vraiment interessant sur quelques sujets de sociétés. Franchement je les trouve très biens. Plus naturelles que les fausses passionarias de NPNSqu l'on peut voir à la télé. J'ai trouvé ça sur le blog de Thierry Lenain.

jeudi, juin 02, 2005

René Rémond me prend pour un con !



Je ressentais dès le 30 mai dernier, une sorte de nostalgie, rapport à la fin de la campagne référendaire. Juste quand on commençait à bien s'amuser ! Cet état psychologique n'a pas duré, c'est encore plus drôle de lire et d'entendre aujourd'hui les commentaires affligés des "perdants".

Palme d'or pour Serge de libé, grâce à son éditorial de lundi dernier. C'est plus les plombs qui pètent c'est carrément l'armoire à disjoncteurs qui prend feu ! Bon, ça devait finir par se voir un jour ou l'autre, le gros barbu de la télé, rendu bien sympathique à une époque par les guignols (souvenez vous de la petite poire...), est un has-been finit. Après Danny, voici un autre pilier de mai 68 qui se lézarde sous le poids de ses pitoyables retournements de veste. Ca fait longtemps remarque. Mais, je suis toujours surpris.

Mais celui qui est bien parti pour la palme de la meilleure interprétation masculine, c'est René, invité sur France cu le 2 juin dans" les matins". Plié en deux pendant l'interview, j'ai failli me mordre une couille.

René est vieux. Né en 1918, t'imagine ! Je me souviens de sa tronche dans La Croix. Bin oui, chez moi on lit La Croix depuis toujours, ça marque. Genre institution intellectuelle, René s'impose comme une sorte de référence morale et neutre. C'est un peu comme Delors, crédibilité renforcée par le côté catho. C'est du moins comme ça que je l'ai toujours considéré sans jamais vraiment m'intéresser à ce qu'il dit.

Dommage, j'ai raté des trucs.

Regarde comme il est beau dans son costume d'académicien ! La classe ! Il est tout fièro. On dirait un vieux dandy qui veut pas vieillir. Et c'est le même qui veut imposer aux jeunes adolescentes musulmanes un code vestimentaire. Pas de foulard à l'école ! Il s'est vu, lui, avec ses dorures ! Souvenez-vous, il était à la tête de la commission qui nous a pondu ces lois censées protéger la laïcité.

Enfin bref, on a eu le droit sur france cu à une tentative d'explication du vote non par René. René était pour le "oui", bien sur. Il ne s'en remet pas. Il ne lui reste plus qu'à nous ressortir des arguments qui sentent le vieux, le mité. Se sera difficile pour les plus jeunes de saisir toutes les références historiques mais il s'adresse sans doute à ceux qui ont voté oui, âgés en majorité de plus de 60 ans...

Le traité était très bon. Si le référendum est perdu c'est forcément le peuple qui déconne. Pourtant, devant l'effort évident fait par bons nombres d'électeurs pour se forger une opinion, et le bon chiffre de la participation, difficile d'argumenter sur le ton du "ils n'y comprennent rien, ils sont nuls". Pourtant il essaye quand même, à la surprise de Nicolas Demorand, le journaliste, qui pourtant n'était pas, jusqu'ici, un défenseur du non.

Voici la retranscription intégrale d'un passage de cet entretien.

René Rémond : -... Nous avons voté contre la déclaration des droits dimanche dernier. C'est incroyable quand même !

Nicolas Demorand: - Alors si je vous comprends bien René Rémond les peuples ont tord.

René Rémond :- Non mais euhhh..

Nicolas Demorand :- Non parce que c'est ce qu'on entend...

René Rémond :- euhhh...Le vote a eu tord (?). euhh... Mais ils n'ont pas été éclairés et qu'il y a eu carence...

Nicolas Demorand : - ...C'est ce que dit toute la presse, Anne Coudin le citait, voilà...

René Rémond :- ...carence des formations politiques, responsabilité des gouvernants, euhh le contraste, euhhh, j'incriminerais pas... Les citoyens se sont intéressés parce que ce qui a été positif c'est qu'effectivement cela a révélé que euhh... Il est faux de dire que les Français ne s'intéressent pas à la politique. Ils ne s'y intéressent pas si on ne sait pas la leur présenter. Mais quand une question grave est posée, dont ils conçoivent que l'enjeu concerne l'avenir du pays et que la solution dépend d'eux, ils s'intéressent. Des millions de citoyens ont lu la constitution, sont allé acheter la constitution...

Nicolas Demorand :- Mais justement, René Rémond, ils ont lu et ont voté en conscience "non".Donc voilà, c'est un fait majeur...

René Rémond :- Oui mais (bien obligé de le reconnaître!) parce que le débat même alors, le débat était mal centré, il a flotté (un débat flottant ? Tu sais ce que c'est toi ? Ca doit être comme une paire de couilles dans un calbut trop grand. Ca ballotte, mais c'est plus frais aussi. Enfin bon l'académie française ça rend un peu conceptuel...) en définitive, on a tout mélangé. En fait il aurait fallu se poser pour, pour, pour qu'il y ai eu un vrai débat il aurait fallu d'une part, que, que... ça, ça prouve que, que... (Le bégayement indique une certaine hésitation, et aussi un léger gâtisme, mais attention ça va venir, il va se lâcher...)Les Français n'ont pas de culture du débat, ils ne sont pas préparés à débattre, à la différence d'autres peuples(lesquels ? Mais quels sont donc ces peuples qui débattent mieux que nous ? Pour le savoir il faudra sans doute imposer le "débat" comme discipline olympique!). Ils ne savent pas distinguer entre le texte et le contexte ( Des abrutis j'vous dit !). C'était essentiel. Le contexte a en fait occulté le texte. Et en second lieu un référendum c'est une alternative. Par conséquent il n'y a que deux solutions. Il n'y a pas de tierce solution. Les français on voté pour une troisièmes solutions, qui n'existe pas et qui n'existera pas. Il aurait fallu choisir entre ce projet là et d'autre part le retour en arrière (si on avance pas on recule pas pour autant René, déconne pas..). Ors ils ont choisit entre ce projet là et une meilleure constitution. Et le principe de réalité ( Je m'interroge. Il s'agit sans doute du principe de réalité bien connu qui prouve que quand c'est réel c'est pas faux où un truc dans le genre, il peut pas non plus tout nous expliquer, il est académicien tout de même, il a autre chose à foutre...) montre bien qu'il n'y a aucune chance qu'il puisse y avoir une meilleure constitution ( C'est dommage qu'il explique pas tout de même parce qu'on aimerait bien savoir pourquoi.)

S'en suis la chronique d'Alain Gérard Slama, toujours très en forme, qui nous explique que partisan du oui et du non sont tous des vichyssois, mais les partisans du non un peut plus quand même.

Nicolas Demorand : -(De plus en plus inquiet par la tournure du débats)Même avec un certain nombre de précaution oratoire, et méthodologique on entend Vichy, on a entendu Munich, on a entendu Sedan, on a entendu Montoire... Est ce qu'il ne faut pas, quand même, raison garder René Rémond ?

René Rémond :- Il faut beaucoup de prudence dans les rapprochements (bin oui il y va un peut fort Slama). Ils peuvent êtres éclairants mais risques aussi d'égarer. Mais Munich euhh... Je suis tenté de dire que c'est aussi grave que Munich(ah bin non en fait la tentation était trop forte, le vote non c'est la porte ouverte au retour du fascisme, c'est évident !). Ca ne veux pas du tout dire que les motivations des électeurs ont fait d'eux des munichois... (va comprendre kekchose... ! ?)

Nicolas Demorand : - Il faut quand même le préciser.(Il commence à se sentir mal)

René Rémond :- ...ils ont même eu le sentiment, au contraire, d'êtres des résistants(Les cons !). Un homme politique à cru pouvoir dire que les partisans du "oui" étaient des collabos, ce qui me paraissait quand même... (oui c'est un peu abuser).Objectivement je ne suis pas sur qu'en définitive se ne soit pas le non qui était plutôt collaborateur(Et vlan ! Observez la logique. Quand il s'agit de qualifier les partisans du oui, il faut avoir une certaine retenue, par contre pour les partisans du non tous les coups sont permis), parce que l'on fait le jeux de l'Angleterre. Faut voir que c'est l'Europe britannique. (Fermez le tunnel, boycottez l'Apple pie !)
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Nicolas Demorand :- Mais sur tous ces termes justement, René Rémond, autre temps, autres termes, il faut tout de même comparer ce qui est comparable non ? (Soit raisonnable, monsieur, y quand même des gens qui écoutent !)

René Rémond :- Je crois qu'il y a tout de même une constante c'est le peuple français (Sous entendu, ça fait longtemps qu'il nous les casse, depuis l'occupation en fait...). Il est l'acteur de sa culture politique. On a beaucoup dit que c'était la révélation de la crise de la société française. On pourra y revenir plus tard. La disparité entre le comportement des agglomérations urbaines et les campagnes est à mon avis un des aspects les plus importants. Je crois que Paris a voté oui de plus des deux tiers alors que les départements ruraux ont voté non à plus de 70 %. Il y a donc une fracture entre deux france qui vivent à des régimes différents. C'est tout de même révélateurs de la culture politique, on y reviendra, notamment pour ce qui est la gauche et la droite. Mais plus généralement la façon dont les Français se jugent et situent leur pays par rapport aux autres. C'est d'ailleurs toujours difficile pour un pays de se situer dans la hiérarchie des autres, y a pas beaucoup de critères objectifs, j'en vois guère que deux ; C'est le nombre de prix Nobel et les jeux olympiques, en fait, qui permettent de juger assez objectivement. (Et la qualité des intellectuels, il a oublié.). Il reste que je trouve que...

Nicolas Demorand : - Là c'est vrai que bon... (On l'entend se marrer, c'est vrai que pour le coup on dirait de l'humour telement c'est con!) C’est pas nécessairement en notre faveur.

René Rémond :- Le non est révélateur de sentiments qui peuvent paraître contradictoires, d'une part il est clair que cela traduit une inquiétude et d'un doute des français sur eux même et sur leur pays et son aptitude à relever les défis, c'est la peur qui l'a emporté (Plus forte sans doute que la peur de l'argument du retour en arrière utilisé plus haut par René ainsi que par de nombreux politiques et journalistes pendant la campagne). Euh..L'ouverture on a peur que cela entraîne une baisse du niveau de vie, le dumping social... Il y a donc un réflexe de crispation ( l'électorat du non agit par réflexe, comme un animal, au lieu de réfléchir, tout le monde le sait bien !)de replis sur soit et ça rejoins ce que disait Alain Gérard Slama sur la France de Sedan. Un doute qui n'est pas du tout justifié objectivement. (De nouveaux le principe de réalité sans doute.). La France, ses réussites économiques (10% de chômage?), C’est, et même du simple point de vue démographique, (bravo René vaut mieux se concentrer sur le seul truc qui marche bien) c'est extraordinaire. La France est le seul pays qui assure le renouvellement de ses générations et qui augmente par le (...là j'ai pas bien compris il a du avaler un mot) naturel et l'on voit nos voisins dépérir, et même la Russie, (Hein ! ? La Russie quoi ?) par conséquent rien ne justifie cette morosité, c'est de l'ordre du psychodrame(Tu comprends les Français sont tous bon pour l'asile en fait, prosac pour tous !), A vrai dire, ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas des français qui souffrent( Ceux qui écoutent france cu le matin par exemple), y a donc ce doute d'une part et d'autre part une espèce de morgue qui fait que nous avons raison contre le monde entier(T'as raison, vaut mieux avoir tord avec tout le monde). Si nous votons non, les 24 autres sont bien obligés d'en tenir compte. Ce n'est plus vrai... ( En d'autre terme la France ça vaut plus rien, on est qu'une bande de nazes, on a pas de Nobel, on est nul en sport et on ferait mieux de pas se faire remarquer...)

Nicolas Demorand : - (lui coupant la parole, parce qu'il a l'air de plus vouloir s'arrêter) C'est vrai qu'ils sont bien obligés tout de même enfin on va pas continuer ce débat, on doit donner la parole..

René Rémond :- ...insolence, doute et arrogance ! ( Des voyous, j'vous dis, même pas poli ! Au piquet !).

Nicolas Demorand : - Bon voilà on repartira la dessus, je doute donc je suis disait l'autre, il est 8 heures !

Générique du journal...(ouf ! )

Moi, j'espère qu'on va nous faire revoter comme certain l'on suggérés. Avec René et les autres aigris, le deuxième "non" battra peut être le record des Hollandais (62 %). Soit dit en passant, vous avez entendu les commentaires à propos du vote des Pays-Bas ? Ca ressemble à s'y m'éprendre aux justifications du "non" français. Ca remet en perspective l'acuité des analyses politiques vis à vis des pays étrangers. Et là c'est plus dur à vérifier. Je sais pas mais j'ai de plus en plus de doute sur toutes les infos en général.

En tout cas, si les journalistes étrangers demandent, comme c'est parfois le cas de la presse française, leur avis éclairé sur la question du vote "non" français, aux journalistes et intello français, j'vous raconte pas comment on doit se faire tailler le costard !! On va se faire une réput misérable.

Y aurait pas moyen de le placer quelque part le René. Une maison de repos tranquille à la campagne. En Corrèze par exemple avec son pote de l'Académie, Giscard, père de la constit. Ils pourront se faire des ma-jong. Ca nous reposera aussi.


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