lundi, août 29, 2005

Heureusement, j'ai pas fait science-po !

C'est pas que j'ai eu vraiment le choix en fait. Mais quelque fois je me dis qu'il y a quand même des gens qu'ont de la chance d'accéder aux savoir suprême, d'êtres suffisamment intelligents pour apprendre des tas de trucs complexe sur des sujets que moi comme tous les idiots qui lisent ce blog de bachelier de base ont soupçonne même pas que ça existe. Et heureusement qu'il y en a des surdoués qui se tapent toutes ces études qu'on est pas cap de faire. Je me dis que pour l'avenir du pays on dépend d'eux quand même. Qu'il sauront prendre les bonnes décisions dans des tas de contexte où nous, bêtes comme des huîtres, on aurait merdé grave.

Et bin je suis pas loin de revoir mon jugement.

J'écoutais France cu l'autre jour, une émission débat quotidienne. Y participaient trois journalistes étrangers, invité à commenter du point de vue de l'étranger, la situation politique française du moment.

Un anglais, une allemande et un Italien. (C'est marrant ça rappelle ces blagues de court d'école genre y a trois ou quatre représentants de diverses nationalités soit dans le désert, soit dans un avion etc...sauf qu'il y a toujours un belge aussi).
Je me suis dit que dans chaque pays européen il devait y a avoir forcément ce même type d'émission. Je voudrai bien savoir qui sont les journalistes français de référence dans chacun de ces trois pays. J’espère qu'ils disent autant de bien de leur pays d'origine et qu'ils ne se gênent pas pour casser les rosbifs, les Teutons et les ritals de la même manière.

Parce que franchement on en a pris plein la geule !

Et si je vous parle de science po c'est que la journaliste allemande, Jacqueline Hénard, est aussi professeure et même chercheuse (aux CERI) dans cette fameuse école réservée à la crème de la crème de l'élite du pays. Encore que maintenant j'ai des doutes.


Me dites pas qu'ils sont tous aussi cons les profs à science pô. Et qu'on les paye en plus avec mes impôts !

Parce que non contente de se goinfrer d'argent public là bas elle vient aussi baver sur les ondes du service public pour critiquer. les dépenses de l'Etat!!!
En tout cas moi j'ai une idée pour les prochaines coupes sombres dans le budget !

Attend parce que pour la dame là, l'analyse politique, c'est un rôle de composition.
Regarde sa tronche. Ca me fait penser quand des actrices sexe symboles genre Angélina Jolie doivent jouer des rôles de scientifique et qu'on les affuble d'une paire de lunette pour faire crédible. Genre sous le tailleur y un short bleu à étoile et un body rouge avec un aigle doré.

J'ai retranscrit les propos de la journaliste. Je sais c'est toujours les mêmes discours mais quand même ils pourraient y mettre les formes, j'en ai marre de me faire insulter.

Et devinez de quoi qu'ils parlent ces gens là ?
Et oui ! Des R E F O R M E S ! Vous pensez bien. Celles qui nous font du bien là où ça fait mal.

Ca commence par une question super intelligente de
Brice Couturier :
"-Jacqueline hénard vous, vous êtes allemande, même si vous êtes la correspondante d'un journal suisse, et vous dans votre pays précisément
le gouvernement sortant, à la veille de sa défaite programmée, a mis en oeuvre une série de réformes donc l'Allemagne elle a conscience que...( finissent même pas leurs phrases, vous verrez c'est une habitude)
- Elle a conscience..., je ne sais pas si elle a conscience de toucher le fond, je crois qu'elle a conscience que les choses vont mal. Il y a encore une certaine partie de la population qui se berce dans l'espoir que l'on va pouvoir continuer (l'état providence et tout le toutim sans doute). Sur le fond je n'ai jamais connu un pays comme la France ou les gens ont si peu d'éducation économique (et vlan vous voyez ça attaque dur), si peu de compréhension de base ( c'est grave quand même t'imagine même pas les bases, ça frise l'encéphalogramme plat), enfin si c'est un franc il faut d'abord gagner un franc (attention toi avoir compris là ? Pas moi, c'est que moi dois être vraiment con alors. Parce que donc le franc il faut le gagner. Même si maintenant qu'on est a l'euro pour gagner un franc faut remonter dans le temps. Mais bon.. un détail. J'imagine que vu sa tournure d'esprit elle voulait dire qu'il faut gagner un franc avant de le dépenser. Ce pauvre Keynes doit se retourner dans sa tombe...)et ça c'est les choses de comptabilité de base ...sont très mal comprises en France (c'est à peine si on sait compter on pense qu'à picoler et bouffer du camembert), ça fait partie de la culture (vas y ! dit que c'est carrément dans nos gênes!), je crois que votre ancien premier ministre Michel Rocard s'en est plaint dans une interview aux nouvel observateurs (voilà, ils nous cassent tous et se citent entre eux). Les Allemands sont un peut différents, ils savent que...Ils ont un rapport à l'argent qui est plus direct ( ça c'est de l'analyse sociologique en profondeur, un rapport direct à l'argent, ça veut dire quoi ? Bientôt elle va nous dire que les aryens savent mieux compter..). Ce qui fait que pour partie, on avale mieux les réformes ( Les réformes c bon, mangez-en!!). ET le gouvernement schroeder après 7 années de programmes, euh , bafouillant, un peut cahin-cahan, a quand même réussi à mettre en oeuvre un programme, qui semble indiquer que..., il n'y a aucune croissance en Allemagne, qu'il y a une perspective pour aller mieux. 30 % des emplois en Allemagne d'après une études de Morgan-Garanty je crois (et hop, un peut de pub pour un think tank ), sont flexibilisés, sont des cdd des temps partiels etc..., donc il y a, pour l'employeur, pour l'économie, une marge de flexibilité qui est incomparable avec celle de la France ou les mêmes chiffres s'élève à 12%. (patience, sur le site de l'anpe on peut déjà constater que les 2/3 des emplois proposés sont des cdd. Pour elle, plus les conditions de travail se dégradent, plus ça va bien. Ca c'est de l'analyse économique de première classe ! Si un employeur embauche en cdd c'est surtout parce que les perspectives économiques sont incertaines. Se réjouir de l'augmentation de la précarité c'est un peu indécent, déjà, mais sans doute que je manque de culture économique pour comprendre)
Nouvelle question de Brice Couturier :
"-
Donc quelque part l'Allemagne est intéressante pour nous à observer. Mais ne croyez-vous pas Jacqueline hénnard, que, le fait que ces réformes, même si elles sont tardives, risquent de coûter aussi sa place de chancelier à schroeder parce qu'après tout la montée en puissance du parti à la gauche du spd qui va faire 10 % des voix, ne risque t'il pas d'être un frein psychologique pour des réformistes francais qui pourraient se dire que lancer des réformes c'est aussi casse cou que de ne pas en lancer puisque schroeder ne va sans doute pas êtres réélus."

"-Vous n'avez pas besoin de la leçon allemande pour voir ce que c'est un parti populiste (
pour des idées politique avec une certaine hauteur de vue pas populiste du tout, lisez Jaqueline Henard) de gauche qui dérange, en plein milieu du ps vous avez ça. Vous avez cette expérience. Et la gauche en France a cette tradition de perturber les réformes (elle est aussi accessoirement à l'origine de l'essentiel des réformes sociales de ces 60 dernières années, il faut lui dire que Jaurès n'est pas q'une station de métro) . Vous n'avez pas besoin d'attendre le résultat des élections françaises. Il faut faire cette modernisation. Il y a une chose qui est intéressante il y a une intervention qui a été beaucoup remarquée en Allemagne, le bilan d'adkjfuielsdfj (Incompréhensible), récemment qui est allé devant un public intéressé, en disant " Ecoutez vous vous y prenez mal en Allemagne. Vous parlez toujours de réformes de souffrances, de périodes dures qui sont devant vous... Regardez Tony Blair ! Il a simplement traduit un discours d'homme politique allemand habituel ; " Il faut se serrez la ceinture, le chômage terrible, la mondialisation nous pèse etc..." Il l'a traduit en langage blairien. ET la ça donne " Nous avons des possibilités immenses..."
A ce moment elle est interrompu par le journaliste anglais hilare :
- ..Devant nous, des opportunités magnifiques.. (rire de tous les participants de l'émission)
- Voilà John allez-y, vous connaissez le discours. Il a créé un effet de surprise et je crois que l'on devrait méditer ça pour la France aussi.

Et la c'est magnifique. J'ai cru que j'avais mal entendu. En résumé :

  1. les Français sont trop cons
  2. on pourra pas leur expliquer, (surtout si dans les faits les preuves de l'efficacité des "réformes" tardent.)
  3. Ils vaut mieux essayer de les manipuler.
Non franchement j'abuse pas. Relisez les dernières phrases, c'est de cela qu'il s'agit. Avant on appelai ça de la "propagande" aujourd'hui on parle de communication. C'est amusant comment les mêmes qui critiquent les anciennes dictatures de l'Est, préconisent les mêmes techniques de gouvernement. Et en fait ça se tient. En URSS aussi il fallait se sacrifier en attendant les lendemains qui chantent. On retrouve également la mêmes croyance dans la "théorie économique".

Coïncidence, le même jour dans Ouest-France l'éditorial de première page signé Michel Godet reprend la même argumentation.


Dès la première phrase le décor est planté :

"Comment mettre en oeuvre les réformes qui s'imposent sans susciter des levers de boucliers ?"

Il parle notamment d'une "réforme de la gouvernance médiatique afin d'instaurer une meilleure transparence de l'information" dont le sens précis m'échappe. Ca fait intelligent comme ça à première vue mais en relisant c'est complètement con ! Je me fatigue plus pour les critiques, ça vaut pas le coup. Par contre ce qui est inquiétant en fait c'est le sens de cette phrase par rapport au reste de l'article.

Ils nous affirment que "les diagnostics et les prescriptions sont simples et connus, le plus difficile et le plus complexe tient à leur mode d'emploi et à leur mise en oeuvre..." Encore un qui a tout compris !

Et là c'est génial. Il prend exemple sur Rocard ( encore ! ) qui instaura la CSG. Cette mesure, selon Michel Godet, aboutit à " la réduction de l'impôt sur le revenu, beaucoup trop progressif et dissuasif, dès qu'il s'agit de taxer le travail."Ce qui fait qu'un type exonéré du paiement de l'impôt sur le revenu parce que trop pauvre, en payera quand même un, la CSG ! Du coup il suggère qu'en 2002 la droite aurait du "passer son tour" et laisser la gauche faire une politique de droite en faisant croire que c'était une politique de gauche.

Quand je pense que le principal reproche que l'on fait à l'extrême gauche c'est son côté pas démocratique, et c'est vrai que le trotskisme ou le marxisme et tous ces trucs en isme ça rime avec pluralisme mais uniquement sur le papier. Entre le "grand soir" et la propagande il va falloir choisir.

Ce qui est quand même navrant c'est le cynisme dont font preuve ces "analystes" et chroniqueurs. Ils chercheraient à dégoûter les gens de la politique, ils s'y prendraient pas autrement. Mesure t'ils la gravité de leur propos ?

Faut quand même être un trou du cul pour balancer en première page du quotidien le plus lu de France qu'un homme politique doit mentir à ses électeurs. Il pense pas q'une politique qui marche vraiment, preuves à l'appui (nombre d'emploi créé, taux de croissance en hausse..) a plus de chance de provoquer l'adhésion. Décidément l'amertume du 29 mai se fait toujours sentir.

Quant à l'aspect "gouvernance médiatique" je m'interroge. Il pense à la Pravda ou quoi ?



Petit bonheur du jour

Franchement ce matinje faisais la geule. J'ai retrouvé les trois mouquetaires sur France cu .C 'est la rentrée. Revoilà Slama, Duhamel et Patapouf Adler. (Ce dernier s'est fait tailler le costard (grande taille) du siècle dans le monde diplo du mois dernier, qui reprent dailleurs, sans me citer, des infos exclusive de mon blog à moi ! C dégeu ! décidement la gloire se fait attendre...).

Et de nouveaux, on a pu entendre les sempiternelles gérémiades concernant la belle constitution de l'Europe perdue !! Décidement ça passe pas. L'été n'a rien arrangé.

Mais heureusement il y a Torpedo. Cliquez sur le lien ci-dessous, vous allez voir ça va sauver votre journée.





respirez à fond et cliquez ici !



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dimanche, août 21, 2005

Méfiez vous des .doc.

De plus en plus d'employeurs demandent aujourd'hui d'envoyer directement le fameux "CV + lettre de motivation" par internet. C'est plus pratique à consulter et pour le candidat, plus de lettres manuscrites à écrire (et ça c'est vraiment bien, surtout quand on a une écriture de toubib comme la mienne. Allez hop! Un mail avec deux fichiers joints, un pour la lettre et l'autre pour le CV en format word, ça prend 30 s. Et pas de frais de timbre par dessus le marché. ( Vous êtes vous déjà posé la question de quoi ça veut dire cette expression ?...)

Mais attention. C'est peut-être pas si innocent que ça.

Face à la concurrence acharnée que se livrent les candidats ( dû a un léger petit décalage entre l'offre et la demande d'emplois d'environ 3 millions d'unités) chacun y va de sa petite méthode pour augmenter son employabilitée; Une de ces méthodes, vivement conseillée par l'anpe d’ailleurs, revient à remodeler son CV en fonction de l'annonce à las quelle répond le candidat. Vous avez tous du entendre parler de ce bac+5 de 47 ans, ancien financier, obligé de camoufler la plus grande partie de ses diplômes et de son passé professionnel, pour postuler à un emploi de télé prospecteur. (après deux années d'inactivité et en fin de droit, on est prêt à tout).

Avec un ordinateur et une imprimante rien de plus facile que d'envoyer à chaque employeur potentiel un CV sur mesure.

C'est marqué "goût du risque" dans l'annonce, et hop je rajoute "saut en chute libre sans parachute et sans trucage" dans "sport pratiqués". Rien de plus facile. Ca facilite pas la tâche des recruteurs. En fait tout le monde triche et c'est ça qu'est drôle.

Seulement voilà, les modifications apportées au CV sur word et envoyé au format .doc, le plus classique, sont conservées sur le document à l'insu de votre plein gré. Il est possible pour votre employeur de connaître les différentes étapes par lesquelles votre CV est passé avant la version que vous lui avez adressé. Pas mal hein ?

Dans le genre arroseur arrosé on fait pas mieux. J'ai pris conscience de ça sur le site de Transfet.net.
lisez l'article sur le sujet ça fout les boules.

Un exemple marrant de ce genre de truc c'est ce document au format .doc diffusé sur le site d'un ministère quelconque, celui de la culture sans doute. Il parle du projet de nouvelle chaîne française d'information continue voulue par Chirac diffusée " allovertheworld" comme CNN. Face à cette concurrence potentielle pour sa chaîne d'info LCI, le PDG de TF 1 grâce à un intense lobbying, n'a cessé de faire varier les différents aspects de ce projet, la diffusion et le financement notamment.

Un internaute présente sur son site une version html du document ou l'on peut voir toutes le modifications apportées aux texte jusqu'à la version que l'on trouve sur le net aujourd'hui.

ET là c'est trop drôle. En rouge les mots supprimés. En Bleu les mots rajoutés. J'ai particulièrement apprécié les "programmes culturels" remplacé par "informations culturelles". Du TF1 tout craché ça ! On se rend bien compte également comment Patrick Le Lay est parvenu à détourner complètement le projet initial à son profit.

Ca laisse rêveur !

Pour lire le document

jeudi, août 18, 2005

L'éoliens c'est du vent.

Je crois qu'on va continuer à bien se marrer dans les semaines à venir.

A près de 70 $ le baril les agriculteurs, les pêcheurs et les camionneurs commencent déjà à faire la gueule. Les camionneurs avec des arguments que, franchement, j'ai du mal à comprendre. Faire baisser les taxes sur les carburants pour qu'ils puissent maintenir leurs prix aux donneurs d'ordres c'est un peu fumeux non ?

Ils n'ont qu'à tous augmenter leurs prix en même temps. Ensuite, la grande distribution, grosse consommatrice de transport, se chargera de répercuter la hausse sur ses produits, que le consommateur décidera ou non d'acheter en fonction de l'augmentation du prix.

Ah oui mais là y a le Polonais ! Qui n'est pas seulement plombier mais aussi parfois chauffeur poids-lourd ? Et donc concurrence de l'étranger moins cher parce que niveau de vie plus faible. Mais les Polonais ils n'ont pas de pétrole non plus et l'achètent donc comme nous méchamment cher en ce moment. Et probablement qu'ils gueulent aussi contre leur gouvernement pour qu'il baisse les taxes. En tout cas leur prix de transport va aussi augmenter.

Donc je comprends pas.

A moins que ce ne soit le métier de chauffeur livreur qui est sur le point de disparaître. Carburant trop cher = coût de reviens du produit livré important = prix du produit vendu après livraison pas cool = prix de vente pas cool du tout = consommateur pas content du tout préfère faire autre chose avec sa tune !

Donc voilà, on va subventionner avec de l'argent public(baisse des taxes ou baisse d'impôts = dépenses publique), le notre donc, (notre pognon bordel!), la protection de cette fantastique espèce en voie de disparition le "camionarus quatreroumotricus" !

Le même qui défonce les routes qu'on répare déjà avec l'argent public. Ces mêmes routes dont la largeur est déjà fixée par la taille des gros cul. Les mêmes qui provoquent 20% des accidents de la routes ! Et je parle pas des méfaits de la pollutions !

En bref, si on compte tout ce que ça nous coûte, le transport routier, au niveau de la comptabilité nationale, est encore plus déficitaire que le train. C'est rigolo ça non ?

Donc tout se tient. D'un côté on subventionne, de l'autre on taxe. Pourquoi qu'ils gueulent ?

Il va bien falloir se rendre compte que, face à l'augmentation du prix de l'énergie, il n'y a qu'un seul comportement à avoir, c'est la réduction de notre consommation. Et pas qu'un peu.

Pour le moment on en parle pas beaucoup. On préfère rapporter l'idée géniale de madame Royale qui suggère de baisser les taxes sur les biocarburants. La voilà la solution remplacer le pétrole par une énergie tout aussi vouée à l'échec. Pour fournir la quantité suffisante de céréales nécessaire à la fabrication des biocarburants, dans l'optique ou ceux ci remplaceraient complètement le pétrole, l'intégralité des surfaces cultivables française ne suffirai pas.
Ségolène a réussi à faire parler d'elle en plein mois d'août, elle est contente.

Et nous voilà donc tous plongé dans le fabuleux débat des énergies alternatives !

L'alternance.

Comme en politique, aux niveaux des énergies l'alternance c'est bien. Vous avez eu chirac, vous aurez Sarko ! Vous avez eu le pétrole, vous aurez le bio carburant ou l'hydrogène, ou le solaire, ou le charbon... enfin on verra bien le moment venu keskémieux.

L'ambition là c'est : keep-cool, tout va bien se passer, on va atterrir en douceur et se gargariser sur tous les progrès techniques dont l'homme sera capable dans l'avenir pour résoudre nos problèmes un peu emmerdant de société moderne qui peux plus se passer de tas de machines bien utiles pour notre petit confort, et parfois accessoirement pour notre survie !

Et le champion du monde toute catégorie en ce moment c'est l'éolien. D'abord parce que c'est beau, et ensuite parce que c'est vraiment joli dans la lande le soir quand le vent fait danser les genêts jaunes sur la côte battue par les vents. Non c'est vrai. C'est majestueux, super propre, ça tourne tranquille, ça fait pof,pof,pof, super lentement et tout. Quand on en croise à la campagne, on se croirai dans ces films de science-fiction des années 70 où des éléments de décors un peu futuriste étaient rajouté en "mat painting" (1) dans le paysage, pour créer l'ambiance.

Mais une fois de plus c'est pour nous occuper un peut, chasser l'angoisse, et éventuellement faire un peu de pognon en attendant de se poser les vrais questions genre "Pour sortir ce soir, ma peau de chèvre ou ma moumoute en poil de téquel ?"

texte en format word "silence on tourne". Un point de vue qui manque pas d'air !.

(1) procédé de peinture sur verre qui, surexposé à l’image filmée, donne la sensation de relief

vendredi, août 12, 2005

L'offre sature ! Et la demande débande !

Ils ont des expressions parfois, on se demande pour quoi ils parlent pas comme tout le monde. Lu dans Ouest-France. "L'offre sature" !

Un mec dans la rue te demande :
" T'as pas 100 balles ?"
Tu lui réponds pas :
"Désolé monsieur le clodo, mais l'offre sature en ce moment !"

En tout cas t'es pas bien sur de te faire comprendre. Et tu peux avoir l'air grave con.

Alors que, pour le journaliste expert en chiffres et tendances en tout genre, il s'agit là de ce genre d'expressions qui font bien dans la bouche. T'as l'air intelligent, de faire partie d'une sorte de caste, c'est classe.

Moi faut que je sois concentré. Du premier coup je comprends pas. Puis en fait une fois traduit, tu te demande pourquoi il l'a pas dit plus simplement. Parce que, je suis désolé, "l'offre qui sature" ça veut dire "Y en a plus assez !" tout simplement.

Mais quand on parle de pétrole on peut pas le dire comme ça.

Moi j'ai du réfléchir. Au niveau de l'offre donc, il y a du débit. Mais tellement, que ça sature au niveau du mec qui le reçoit.

Non c'est pas ça. Au contraire. Pourtant, en terme de puissance sonore par exemple, on parle de saturation quand les niveaux dépasse la capacité de puissance des équipements audio. Ce qui provoque de la saturation, phénomène perceptible à l'oreille. Tout le monde connaît ça.

Alors quand l'offre sature, c'est pas par rapport à la demande qui elle au contraire est prête à recevoir. Enfin bref c'est alambiqué comme expression, ça veut rien dire. Comme si on pouvait pas le dire normalement.

L'offre ne suit pas la demande, tout simplement. Et tu peux toujours trouver des tas de raisons, il y a toujours des guerres quelque part, surtout au Moyen-Orient, de la spéculation, et même si t'es très malin tu va dire que la mort de tel ou tel prince arabe créer des "tensions" sur le marché. Même moi je peux le faire. Au final il n'y a pas plus de raison aujourd'hui qu'avant. Sauf que la hausse d'aujourd'hui n'est pas provoqué par la volonté de certain de faire monter les cours en réduisant l'offre. Sinon le petit malin chroniqueur économique la ramènerai pas avec sa saturation de l'offre. Alors bien sur il y a les Chinois. Ils nous pompent tout les cons. Ils sont trop nombreux. Ils se reproduisent et se développent, les cons ! C'est pourtant que dalle par rapport à la consommation des américains qui n'ont fait aucun effort pour économiser l'énergie mais bon... Les Chinois !

Comme si on pouvait pas le prévoir. Ce fait genre " On avait tout prévu, sauf que des pays pauvres allaient se développer et devenir grands consommateur d'énergie." Oh bin merde alors.

Le truc c'est qui en a plus, ou tellement peut que les prix vont devenir vertigineux! Pour l'instant c'est plus assez, demain c'est plus du tout. Voilà. Et tout le monde est en train de se frotter les yeux, on y croit pas en fait. Quand on parle d'experts qui nous annonce une fin du pétrole pour dans 20 ans, on parle d' "experts pessimistes". Genre on vous informe en décrédibilisant totalement la source. Mais au moins vous direz pas après qu'on vous a pas prévenu.

Bientôt 70 dollars le baril. D'ici quelques mois, c'est une question, la déplétion du pétrole, qui ne fera plus débat.

mardi, août 09, 2005

Faire caca sur un oeuf au fond de la forêt.



Ca ressemble à un rêve qu'on a tous pu faire un jour la nuit. Il faut ensuite être fou ou japonais pour l'intégrer au scénario d'un film et pondre (ou chier, au choix, les deux conviennent...) un véritable bijoux suréaliste, complètement zen.

Vous avez tous du rater le magnifique "le gout du thé", sortit il y a trois mois à paris dans 4 salles seulement. Si il est toujours à l'affiche précipitez vous pour savoir pourquoi la chasse aux oeufs de poules sauvages sans avoir été aux toilettes avant peut être dangereux !









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vendredi, août 05, 2005

télé : l'anarque du sms.





Manifestement la redevance ne suffit pas pour faire de la tune à la télé. Tous les moyens sont bons pour arrondir les profits d'émissions. Le truc qui me fascine le plus c'est tous ces jeux qui poussent les gens à appeler pour une somme qui parait modique (genre o,30 euros l'appel) mais qui, bout à bout, engendre d'un côté de considérables profits et de l'autre parfois de sérieuses difficultés pour s'acquitter de sa facture de portable.

Mais là où ça devient encore plus drôle c'est les sms diffusés en direct dans les émissions. Du genre "Djénifèère, j'te kiffe t'es trop bonne..!!". Tout le bénef une fois de plus pour la télé, et rien à gagner pour le téléspectateur sinon l'espoir de voir peut-être sa prose diffusée à l'écran.

Et c'est là que c'est drôle.

Une affaire de sms raciste, en marge de la fameuse prestation de Dieudonné au cours de l'émission de Fogiel, nous apprend que le message inscrit en bas d'écran ne proviens pas forcément des téléspectateurs. le Principe est habilement détourné par les gens de la télé pour faire passer des messages sous couvert d'anonymat.

Bon, ce n'est qu'une histoire de plus sur les nombreux bidonnages télévisuels qui font plutôt rire. Mais comment est ce qu'on peut avoir droit de tricher à ce point là ? Non c'est vrai c'est incroyable. C'est comme PPD avec son interview de Castro. Comment il a réussi à se relever de ce truc là ? C'est presque de l'arnaque légale, officielle, une escroquerie au grand jour. Mais personne ne punit personne.
Pourtant beaucoup d'argent est en jeux et ça touche une catégories de gens plutôt modeste.

Bon en fait c'est surtout vachement drôle, soyons cyniques.



Lisez tout sur cette affaire ici
c'est bidonnant.

Et y a aussi des pin's ! Profitez-en !

jeudi, août 04, 2005

TGV : Rendez-nous les wagons lits et les billets de quai !

On s'est fait un peu avoir sur ce coup là. Chaque fois que je paye mon billet (cher !) et que je me retrouve coincé dans ce truc qui ressemble plus à un avion qu'autre chose, j'y pense. Difficile de dremettre en cause le côté forcément "moderne" de la vitesse.

On se retrouve confronté à des arguments imparable du genre "Si on peux aller plus vite pourquoi pas le faire ?".

Ben oui pourquoi pas. Aujourd'hui on te fait grossir un poulet en 2 mois au lieu de six. Les légumes c'est pareil. Plus gros et toute l'année. Et mon pc, toujours plus puissant ! Regarde comment je télécharche vite putain cétroooocool !

Aujourd'hui encore dans Ouest-France, je lis que des trains vont de nouveaus êtres supprimé. Y a quelque chose qui déconne. J'ai appris des chose très intéressante en lisant :

" Gare au TGV ! (1993, éditions Car rien n’a d’importance...)"
aujourd'hui disponible sur internet.



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mercredi, août 03, 2005

2ans ? Pourquoi pas perpette ?!

Non mais là j'en reviens pas !

Je suis con ou quoi ?

J'ai rien compris c'est ça ?

Une période d'essai c'est bien pour tester un salarié ? Je veux dire la manière dont il travail ? Est il ponctuel, souriant, dynamique, respectueux des règles et pour finir "travailleur" ! Et cela sur la durée, pas seulement le premier jour.

Non mais en fait c'est pas ça. Il n'y a pas un con, même de droite, qui peut soutenir qu'une telle période d'essais de 2 ans dans le cadre du "contrat nouvelle embauche" de Vilepin a pour fonction de tester le salarié. En deux ans t'as le temps de faire bonne impression, d'épouser la fille du patron, de lui laver sa caisse 75 fois, de faire des tas d'heures sup non payé mais aussi de se fâcher avec le meilleur client de la boite, de flinguer la caisse de fonction et de coucher avec la femme du même patron par erreur ! En bref, y a quand même une constance dans les rapports patrons/salariés, c'est que ça passe fatalement par des hauts et des bas. On s'engueule, on oublie, on se déteste un jour et on prend l'apéro le lendemain, c'est comme ça, c'est humain.

Ce qui emmerde pas mal de patrons en fait c'est que le salarié il peux dire merde mais pas lui.

Ben oui c'est con. Tu tombe sur un tordu des fois qui te pourri la vie. C'est vrai que ça agace. On connaît tous des histoires à ce niveau là et les prud' vont souvent dans le sens du salarié indélicat.

Mais des patrons tordus y en a aussi. Et là c'est plus que pourrir la vie.

Imagine, t'es patron. Tu veux sauter ta secrétaire, trop bonne pour être vrai, mais t'as que 2 mois de période d'essai. Pas sur que t'arrives à tes fins. La petite elle vient de commencer, elle a pas eu le temps de s'attacher, de prendre ses habitudes, et puis quoi ! elle teste aussi ! Elle veut peu être pas rester, elle habite loin tout ça... Et puis elle peut te faire croire que elle aussi n'attend que ça mais pas tout de suite et d'occasions ratées en rendez-vous manqués "PAF» Voilà t'y pas que la période d'essai de 2 mois se termine et t'as pas encore tiré ton coup !

Et la maintenant c'est plus difficile. Parce que la petite caille maintenant elle a l'droit de te renvoyer astiquer ton machin, à l'ancienne et à sec, sans craindre le licenciement sur le champs, non justifié !

Alors qu'en deux ans, gros malin....

T'as tout ton temps. Je dirai même qu'il joue pour toi.

Déjà, plus le temps passe dans un travail, plus c'est dur, psychologiquement et techniquement, de se faire virer. Ceux à qui c'est déjà arrivé savent de quoi je parle. La force de l'habitude c'est quelque chose. Et puis une fois que t'as aménagé dans un nouveaux quartier pas trop loin, que t'as dépassé un certain âge, tu as plus trop en vie d'aller voir ailleurs.

Surtout si aller voir ailleurs c'est en reprendre pour deux ans !

Ben oui ! T'avais pas pensé à ça. Le petit lot sur talons aiguille à quelques mois de la fin de sa période d'essai de deux ans je te dit pas comment elle va sourire chaque fois que tu la croise dans les couloirs. Tu va finir par croire que t'es beau, que tes problèmes d'haleine finalement c'était pas si grave ! D'ailleurs ça a l'air complètement finit !

Et quand tu t'apercevras que question sex-appeal, même si la bedaine et la calvitie ça le fait pas, une bonne pression sur l'air du "Un nouveau contrat de travail ailleurs c'est encore deux ans d'essais" devrait suffire à convaincre les plus réticentes question quéquettes à l'heure du goûter !

Et le problème se pose de la même manière pour toutes sortes d'abus en matière de droit du travail.

Vous me direz, c'est déjà le cas aujourd'hui avec les salariés qui cumulent, semaines après semaines, des contrats d'intérim dans la même boite.

Et bien pas tout à fait. Déjà en intérim tu touches une prime de précarité, et ça coûte plus cher à l'employeur, ce qui peut constituer un frein à l'utilisation de ce type de contrat. Et c'est plutôt bien qu'il y est un avantage financier à favoriser le CDI. Surtout, dans le contrat type Pinpin, y a l'illusion de l'embauche à la fin. Tu comprends. AU moins en intérim c'est clair. T'es là pour une semaine. On te fait rien miroiter. Même si dans la pratique ça se fait parfois. Ca n'a rien à voir avec le salarié qui attend un cdi, (pour diverses raisons ; besoin d'un prêt banquaire, recherche de stabilité...), et qui est prêt à faire n'importe quoi pour l'obtenir. Il aura une épée de Damoclès pendant deux ans.

En fait ce contrat va servir les petites entreprises qui ont (où sont censé avoir) peur d'embaucher, mais aussi et surtout, celles qui ont du mal à garder leur personnel, tellement elles payent mal et offrent des conditions de travail dégradées. Genre restauration,BTP. Parce qu'à chaque fois que l'envie te prend de dire merde à ton patron pour x ou y raisons il faudra se retaper les deux ans de période d'essais, dans le cadre d'un nouveau contrat dans une nouvelle entreprise, avant de pouvoir se pointer devant un banquier ou une agence immobilière avec un "vrai cdi" (c a d avec plus de deux ans d'ancienneté !). Ca fera réfléchir !

Le système ne peut fonctionner que s’il existe une certaine confiance. La précarité n'apporte rien à personne. Elle rend le consommateur timide, le salarié craintif peut enclin à l'initiative. L'employeur, c'est sur, peut adapter sa masse salariale plus facilement en cas de retournement de la conjoncture économique sur un marché donné. Le problèmes c'est quand tout le monde réajuste en même temps. Faciliter le licenciement c'est prendre le risque qu'un évènement quelconque, guerre, attentats, chute boursière, provoque une avalanche de licenciement de la par de patron qui se disent "Merde ça va déconner, les autres vont sûrement licencier je licencie aussi. Et paf, réaction en chaîne, on rentre dans la théorie des prophéties auto-réalisatrice.

En fait on essaye de des tresser le patron en stressant plus le salarié. C'est le premier qui emploi, donc... Le problèmes c'est qu'il n'a jamais été prouvé que précariser le salarié créait de l'emploi. On peut même assez facilement défendre l'hypothèse inverse. Depuis 20 ans qu'on détricote le droit du travail, j'ai pas vu l'emploi augmenter. Bien sur, on va me dire que c'est parce que l'on en a pas encore assez fait. Il reste des "réticences" des "blocages". C'est marrant les communistes dissait la même chose du temp de l'URSS. "Ca marche pas, parce que c'est pas encore vraiment du communisme!".

De toute façon le but n' est pas là.

En 1946, après la guerre, le constat était assez simple. Le patronat français, à 80%, avait collaboré avec l'ennemi. Les résistants étaient, assez majoritairement, communiste. Un certain rapport de force en découla qui, avec la peur des gouvernants d'une révolution à l'Ouest à la mode soviétique, permis aux salariés de connaître une amélioration sensible de leurs niveaux de vie que la seule croissance économique n'aurait pas apporté.

Manifestement certains ne s'en sont toujours pas remis, le chômage de masse est une bonne occasion de revenir en arrière sur tout. Et demain pourtant ce sera encore trop. Il y aura toujours trop de droit pour le salarié. Le but n'est pas de favoriser l'emploi, le plein emploi, c'est pas bon pour les profits parait-il (dixit un spécialiste de la bourse sur france-info. C'est de réduire sans cesse le pouvoir de nuisance des salariés. Mais bien sur on peut pas le dire. Le tout est d'arriver à faire croire que c'est dans l'intérêt des salariés.



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lundi, août 01, 2005

Ca y est, ils en ont parlé !

Ce matin 1er août dans la revue de presse de France-inter, une allusion à la fameuse bulle immobilière dont la presse étrangère et internet parlent depuis des mois.

Ce n'est qu'un début. Bientôt, quand le sujet fera autant d'audience que les articles, couvertures de magazines et reportage sur le "boum de l'immobilier", ils vont se lâcher.

ET du coup ça fera vraiment "Boum !"

Je te respecte et je t'emmerde...!

Si certains persistent à penser que le métier de journaliste au sein d'un média important consiste à servir la soupe aux puissants, c'est pas Pierre Veil qui va les faire changer d'avis. Signalé par Plpl et repris par Acrimed :

    Dans le numéro 20 de PLPL (juillet-août 2004), on pouvait lire - sous le titre « Casser l’antenne » - la transcription des effractions d’un auditeur bien décidé à poser des questions inconvenantes à l’antenne de France Inter. On lira ci-après le récit d’une nouvelle intrusion...

Mais d’abord, voici comment, selon PLPL, accomplir un tel un exercice de démocratie participative et intempestive.

« Le but du jeu : accéder à l’antenne de France Inter en posant une question suffisamment nulle (la « question leurre ») pour séduire les journalistes de « Radio com » ou du « Téléphone sonne ». Puis laisser libre cours à sa verve sardonique... Le standard est « ouvert » aux questions deux heures avant le début de l’émission. Le (ou la) standardiste note votre question, vos prénom et numéro de téléphone. Si votre « question leurre » est retenue, un opérateur vous téléphone et vous prie de la poser de nouveau (comme à une répétition). Enfin, France Inter vous rappelle juste avant de vous donner l’antenne. Formuler une bonne « question leurre » oblige à respecter deux principes : 1. Penser comme un journaliste : glissez-vous dans la peau de celui qu’hypnotise la lecture des éditoriaux de BHL, d’Alain Duhamel ou d’Edwy Plenel. 2. Éviter toute interrogation trop subtile afin de ne pas suggérer à l’opérateur que vous pourriez mettre en difficulté l’animateur ou ses invités. »

A question pas vraiment sportive, réponse pas du tout « fair play » Mais qu’a fait l’arbitre ?

Le vendredi 29 juillet 2005, donc, un quidam présente au standard de « Radio Com » une « question leurre » destinée à Pierre Blayau (nommé par Canal Plus président-délégué du Paris Saint-Germain le 2 mai 2005) : « Pour que le PSG soit durablement au sommet, est-ce que cela ne passe pas par une politique de formation durable ? »

Une question pleine de délicatesse, comme l’échange qui s’ensuivit..., à l’antenne cette fois.

- Pierre Weil : Alors, un autre appel au standard. Alexis qui est à Maisons-Alfort, bonjour.

- Alexis : Oui, bonjour ! Pierre Blayau, de 1996 à 2000 vous avez été Président Directeur Général de Moulinex. A ce titre en 96 vous avez fait un plan de restructuration qui a mis 2 400 personnes dehors. En 2000, un autre plan de restructuration qui a mis 2 000 personnes dehors. Vous avez quitté Moulinex en 2000 avec une indemnité confortable de 2 160 000 Euros. En 2001, Moulinex a déposé le bilan. En juillet 2004, vous avez été mis en banqueroute par emploi de moyens ruineux et banqueroute par détournement d’actifs [Alexis voulait dire « mis en examen pour banqueroute »...] Alors ma question, Pierre Blayau : est-ce que le matin, quand vous vous rasez, vous êtes fier de vous et est-ce qu’en ce moment vous n’êtes pas en train de transpirer en vous rendant compte du caractère indécent de votre présence sur France Inter ? Pierre Blayau, je vous écoute !

- Pierre Weil : Non attendez, d’abord le caractère indécent, je suis pas d’accord... excusez moi. Pierre Blayau est le président du PSG. Le championnat de France ligue 1 démarre ce soir. Le PSG est un club emblématique dans le football français. Il était intéressant ce matin de recevoir le nouveau président du PSG. Quant à la carrière de Pierre Blayau en tant que chef d’entreprise, eh bien il va vous répondre.

- Pierre Blayau : Non, je ne répondrai pas. On est dans un pays libre et démocratique. Vous vous exprimez monsieur dans des termes que je respecte qui vous appartiennent. Mais je n’estime pas devoir vous répondre.

- Pierre Weil : On va prendre un autre appel. C’est Jérémy si je lis bien la petite fiche que j’ai sous les yeux. C’est cela ? Jérôme, Jérôme. Bonjour. Jé ... Jérémy. Alors Jérémy très bien. Bonjour vous êtes sur l’antenne. Vous êtes dans le sud de la France, me dit-on. Vous m’entendez ? Alors Jérémy, ça ne marche pas. On va passer à une autre fiche. Nous avons André qui est à Rennes. André ?

Ainsi, Pierre Weil, se comportant en attaché de presse , après avoir pris la défense de son patronal invité face à une question indiscrète s’est, empressé de valider son refus de répondre. Quel arbitre !